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Israël : pas de répit dans la hausse des prix de l’immobilier au cours du premier trimestre
Israël : pas de répit dans la hausse des prix de l’immobilier au cours du premier trimestre

La hausse des prix de l’immobilier n’a montré aucune diminution au premier trimestre, le marché a du faire face à une pénurie chronique de logements et une incertitude quant aux plans du gouvernement qui prévoit de freiner la hausse du coût d’achat de propriétés.

Les prix des unités de quatre pièces ont augmenté de 4% sur un an, tandis que le nombre d’investisseurs immobiliers a grimpé.

Pendant ce temps, Yoav Galant (Kulanu), qui a officiellement pris ses fonctions de Ministre de la Construction et du Logement ce dimanche, n’a pas fait grand chose pour apaiser les craintes, disant qu’il était encore en train d’apprendre les problèmes tout en envoyant le message que les anciens combattants de l’armée devraient obtenir la plus haute priorité pour le logement.

Le Bureau de l’évaluateur du gouvernement au Ministère de la Justice a déclaré dimanche que les prix des maisons de quatre pièces ont augmenté de 4% au premier trimestre de 2015, à la même période en 2014, et de 1% à partir du dernier trimestre de l’année dernière. Les plus fortes hausses d’année en année étaient à Ashdod, Ashkelon et Jérusalem, où les augmentations d’année en année ont été d’environ 7%.

Selon un rapport du bureau de l’expert, à Ashdod, la maison moyenne se vendait au premier trimestre pour 1,35 million de shekels ($ 350 000). A Ashkelon à 963 000 shekels, tandis que les propriétés de Jérusalem se vendaient à 1.902.000 shekels.

A Ashdod, la maison moyenne se vendait au premier trimestre pour 1,35 million de shekels ($ 350 000). A Ashkelon, elle coutait 963 000 shekels, tandis que les propriétés de Jérusalem se vendaient à 1.902.000, selon un rapport du bureau de l’expert.

L’expert immobilier ne mesure que le prix des unités de quatre pièces, car il y a un grand nombre de foyers de cette taille sur le marché, et ils ont tendance à avoir moins de différences qui pourraient influer sur le prix, et ils font ainsi un bon baromètre des tendances du prix global des logements.

A Modi’in et Netanya, le prix des unités de quatre pièces a augmenté de 6%, tandis qu’à Be’er Sheva et Rishon Letzion les prix ont connu une hausse de 5%. Les seules grandes villes où les prix n’ont pas bougé étaient Tel Aviv et Holon, où les prix en moyenne étaient de 2,737 millions et 1,58 million de shekels, respectivement.

D’un trimestre à l’autre, cependant, Bersheva a montré une hausse inhabituellement forte de 7%, tandis que les prix à Modi’in ont augmenté de 3%. Pendant ce temps, Jérusalem, Kfar Saba et Rehovot ont vu des hausses de seulement 1%. Sept autres villes, y compris Herzilia, Netanya, Petah Tikva et Tel Aviv, n’ont montré aucune augmentation trimestrielle.

Le dernier gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu a tenté de freiner le prix des logements, en proposant d’exempter certains acheteurs de la taxe sur la valeur ajoutée de 18% et l’octroi à des prix inférieurs des terres appartenant à l’Etat destinées au développement. Mais les programmes n’ont soit jamais décollés ou l’ont fait trop lentement.

Le nouveau Ministre des Finances Moshe Kahlon a promis de mettre un couvercle sur la hausse des prix de l’immobilier, y compris les plans de vendre des terres à des entrepreneurs et à d’autres à des prix inférieurs. Ces économies seront répercutées sur les acheteurs quand ils achèteront les unités construites qui y ont été construites.

Kahlon réfléchit également à des plans d’imposer des taxes plus lourdes sur les investisseurs immobiliers, afin de réduire la concurrence pour les acheteurs qui cherchent une maison pour y vivre. Toutefois, de nombreux économistes estiment que la réduction de la demande par les investisseurs ne modifiera pas l’équilibre fondamental d’offre et de demande, parce que la plupart des investisseurs louent les maisons qu’ils achètent.

Dans tous les cas, dimanche, l’administration fiscale a publié des chiffres qui montrent une forte augmentation des achats de maisons par des investisseurs au cours des six derniers mois. Le nombre de particuliers propriétaires de cinq propriétés ou plus a augmenté de 6,4%, à 5.760 personnes, ce qui est un record. Parmi ceux-ci, 331 sont propriétaires de 10 propriétés ou plus, soit une augmentation de 7%, selon l’autorité fiscale.

En fait, ces chiffres sous-estiment combien de propriétaires de multiples maisons il y a en Israël, parce que les chiffres ne comprennent pas les sociétés ou des administrations détenant des logements multiples, ou d’individus qui ont inscrits les propriétés qu’ils possèdent au nom de famille. Ils ne comprennent pas les résidents étrangers ou des personnes qui ont hérité d’une maison.

Les chiffres témoignent de l’intérêt croissant pour l’investissement immobilier résidentiel, malgré les efforts déployés par Yair Lapid, l’ancien ministre des Finances, pour réprimer ce genre d’investissement. Lapid a augmenté la taxe d’achat immobilier à un minimum de 5%, qui se trouvait à 3,5%, au début de l’année 2014.

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