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La Banque Centrale d’Israël doute que les programmes gouvernementaux réussiront à freiner les prix de l’immobilier
La Banque Centrale d’Israël doute que les programmes gouvernementaux réussiront à freiner les prix de l’immobilier

Selon la Banque Centrale d’Israel, le gouvernement va subventionner le prix des logements sans pour autant augmenter l’offre de manière conséquente.

Dans le rapport annuel publié hier, la Banque Centrale d’Israël a émis des doutes quant à la capacité des programmes gouvernementaux à faire baisser le coût du logement en Israël. Selon l’avis de la banque centrale, ces programmes ne sont pas susceptibles d’accroître l’offre de logements, un facteur que la BCI considère comme étant la clé de la baisse des prix. La banque centrale considère aussi les changements de politique de d’imposition comme ayant eu des résultats mitigés : la hausse de la taxe d’acquisition pour les biens immobilières servant d’investissement réduit le nombre d’investisseurs sur le marché, et fait que plus de logements sont disponibles pour les propriétaires qui occupent les biens qu’ils achètent. Mais, d’un autre côté, cette politique d’imposition a aussi pour effet de réduire l’offre de logements locatifs sur le marché.

Selon le rapport de la Banque Centrale d’Israël, le prix des logements a augmenté de 8% en 2015, avec une augmentation du volume des crédits immobiliers; une combinaison qui indique la prédominance de la demande sur le marché. Du côté de l’offre, le nombre de mises-en-chantier a également atteint un volume élevé en 2015 – environ 48.000 unités résidentielles, ce qui n’a pas suffit pour répondre à la demande sans augmenter les prix. La demande de logements reste élevée car il n’y a pas eu de changement significatif dans les facteurs de fond: la conjoncture du marché immobilier, le taux de chômage, le taux d’augmentation des salaires, et le taux d’augmentation de la population.

 » En plus de ces facteurs, la demande est influencée par les attentes du public en ce qui concerne les changements de prix, entre autres en raison des programmes gouvernementaux: après la diminution du volume des transactions au cours de l’année 2014, il a y a eu une augmentation à partir de la fin l’année, puisqu’avec la mise avant des élections, le processus législatif pour le projet de loi « TVA à 0%» ainsi que pour les programmes « Prix Fixe » a été interrompu. Bien que le gouvernement se soit engagé à baisser le prix des logements, il semblerait que l’augmentation de la taxe d’acquisition imposée aux investisseurs et le format d’achat « Programme de Prix de l’Acheteur » n’ait pas généré de réelles attentes concernant la baisse des prix. L’augmentation de la taxe d’acquisition agit en parallèle sur la demande de logements d’occupation et sur ​​l’offre de logements locatifs. L’augmentation éloigne les investisseurs du marché, ce qui a pour effet de rendre plus facile l’acquisition d’un logement individuel, mais cause au même temps une réduction de l’offre de logements locatifs.

Le nouveau « Programme de Prix de l’Acheteur » est un programme supplémentaire destiné à réduire le prix des logements pour les primo-accèdants. Dans le cadre du programme, le gouvernement accordera un rabais sur le prix des terrain et fera baisser le prix des logements qui y seront construits. Le programme n’augmentera pas l’offre de logements de manière significative, car il viendra principalement remplacer la commercialisation de terrains à des entrepreneurs sur le marché libre. En d’autres termes, le gouvernement va subventionner les prix des maisons sans augmenter l’offre de manière conséquente.

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