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Des acquéreurs assignent la société de construction AZORIM !
Des acquéreurs assignent la société de construction AZORIM !

Selon les acquéreurs, dès lors que le promoteur Azorim a compris qu’il avait vendu ses appartements bien en deça des prix du marché – 23,000 nis/mètre carré – il a tout mis en oeuvre pour annuler une centaine de contrats.

Les travaux n’ont pas encore commencé que les plaintes pleuvent déjà !

En effet, au cours de la seconde semaine de janvier 2017, ce sont 8 acquéreurs au sein du projet  » Elite Tower  » situé à Ramat Gan – en face de la Bourse aux Diamants et dont la promotion est assurée par le promoteur Azorim – qui se sont tournés vers le Tribunal de Tel Aviv afin de porter plainte contre le promoteur qui selon eux met tout en oeuvre, en passant également par la mauvaise foi, pour annuler les contrats d’acquisitions au sein de ce projet.

Dans la plainte déposée par le Cabinet d’avocats les représentant ont tout d’abord rappelé certaines clauses du contrat conditionnant sa validité, à savoir l’obtention de permis de construire et d’un suivi bancaire pour le projet dans un délai de 18 mois.
Mais ces conditions n’ont pas été remplies ; toutefois, selon le collectif d’acquéreurs attaquant le promoteur, ce-dernier n’a pas mis en oeuvre les moyens nécessaires pour remplir ces deux conditions.
Pis, selon les acquéreurs et leurs avocats, suite aux  » Pre-sales  » [ndlr : période en amont du projet, lors de laquelle les ventes se font sur plan, avant obtention des permis de construire et suivi bancaire], le promoteur a pris conscience qu’il avait vendu ses appartements bien en deçà des prix du marché – 23,000 nis/mètre carré et à fait en sorte de faire capoter 100 contrats de ventes au sein du projet  » Elite Tower « .

Ainsi, sur ces 100 contrats, 80 ont été annulés avec l’accord des deux parties et les annulations ont déjà été enregistrées par les autorités fiscales israéliennes ; concernant les 20 autres, le promoteur les a notifié – sans leur accord – de l’annulation de leur contrat d’acquisition.
Le collectif d’acquéreurs attaquant le promoteur est issu de ces 20 acquéreurs.

Concernant le promoteur, l’une de ses motivations est certainement la valeur du terrain qui a considérablement augmenté au cours de la dernière décennie.

De fait, en 2006, le terrain était vendu par la société agro-alimentaire  » Elite  » pour 44 millions de dollars à la société Karsant Heights, qui peu de temps après l’acquisition faisait savoir que Donald TRUMP allait rentrer en tant qu’associé dans le projet.
En 2007, Azorim, associé à plusieurs diamantaires, reprenait le terrain pour la modique somme de 80 millions de dollars avec pour premier projet la construction d’une tour de 85 étages, incluant des logements, des bureau et des commerces avant de repenser le projet en deux tours, l’une d’habitation, l’autre accueillant les commerces et bureaux.
Selon des proches du dossier, le promoteur souhaiterait désormais céder le projet à d’autres promoteurs.

L’un des conseil du collectif d’acquéreurs confie  » qu’ au terme d’une longue période, le promoteur a décidé d’annuler les contrats de vente au prétexte que certaines clauses en conditionnant la validité n’avait pas été remplies. Or, pour peu qu’Azorim l’ait souhaité, il aurait pu les remplir. Les choix de ce-dernier ont entraîné de lourds dommages financiers pour nos clients « .
En réponse à quoi le promoteur a fait savoir que  » les acquéreurs ont signé avec nous un contrat d’acquisition dont l’obtention de permis de construire et d’un suivi bancaire dans un délai défini conditionnait la validité. En dépit de nos efforts, nous n’avons pu à ce jour, et même au-delà des délais prévus aux termes des contrats signés, remplir ces conditions. Ainsi, et conformément à ces contrats, ces-derniers sont dénoncés par leurs propres clauses « .

Globes

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