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Stagnation du marché immobilier ? Les chiffres disent le contraire…
Stagnation du marché immobilier ? Les chiffres disent le contraire…

Avec une enveloppe d’emprunt global de 4,33 milliards de shekels contractés par 6,782 emprunteurs au cours du mois de février 2018, l’on peut incontestablement parler de refroidissement du marché immobilier.

Toutefois, ce chiffre est en augmentation de 16 % comparativement à février 2017.

Les promoteurs sous pression ? Incontestablement.

Ralentissement du nombre de ventes de logements ? Également vrai.

Pourtant, semble que l’actuel ministre des Finances Moshé KAHLON est tout autant sous pression quant à la nécessité d‘amener des résultats tangibles à sa politique menée que semblent l’être ceux souhaitant vendre des logements.

Avec une enveloppe d’emprunt global de 4,33 milliards de shekels contractés par 6,782 emprunteurs au cours du mois de février 2018, l’on peut incontestablement parler de refroidissement du marché immobilier.

Il n’est pour autant pas question un seul instant de «stagnation» sur le marché immobilier contrairement à ce que KAHLON clame à longueur de discours.

De fait, et en dépit du fait que le mois de février 2018 connaisse une légère baisse du volume des financements contractés à savoir 260 millions de shekels et 167 emprunteurs de moins que janvier 2018, il connaît également une augmentation de 356 emprunteurs et 212 millions de shekels comparativement à février 2017.

Selon les premiers chiffres recueillis, mars 2018 devrait d’ailleurs confirmer cette tendance avec une augmentation supplémentaire de ces chiffres…

Ces chiffres sont-ils à corréler avec les opérations dites de «prix ciblé» menées par le gouvernement ?
Oui et non.

En effet, l’on observe que ceux ayant acquis un appartement dans le cadre de ces projets n’ont pour la plupart pas encore entamé les démarches nécessaires à l’octroi d’un concours bancaire.

Semble plutôt que ces chiffres sont en augmentation du fait d’acquisitions classiques faites par ceux ne voulant plus attendre.

Quant aux motivations de ces-derniers, plusieurs pistes potentielles, toutes émanant d’un manque de conviction en la capacité du gouvernement à permettre une baisse des prix.

La principale réside toutefois dans les limites des projets dits de «prix ciblé» ; en effet, leur nombre est en baisse et est passé de 15,000 logements mis en vente lors de la première loterie à 6,700 au cours de la quatrième.

Ainsi, 3,800 logements «classiques» furent acquis au cours du seul mois de janvier 2018, soit une augmentation de 16 % comparativement à décembre 2017.

Pour ce qui est de l’investissement immobilier, il est en augmentation de 8 % en février 2018 comparativement à janvier 2018, mais de 16 % comparativement à février 2017.

Ainsi, les investisseurs représentaient avec 954 emprunteurs 14.10 % du marché au mois de février 2018.

Ainsi, et faute d’alternative, semble que le mantra voulant que les investisseurs avaient disparu du marché immobilier et que les primo-accédants attendaient patiemment leur tour à la loterie est démenti par la réalité des chiffres et ce malgré les différentes mesures prises par le gouvernement notamment sur le plan fiscal.

Globes

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