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Immobilier : Une demande toujours aussi forte malgré une baisse des transactions.
Immobilier : Une demande toujours aussi forte malgré une baisse des transactions.

Un membre de la commission Monétaire a proposé de rehausser le taux directeur à 0.25 %.
Selon lui, la faible inflation est notamment due à des prix déjà très élevés en Israël et ne reflète en rien un problème en matière de demande.

L’un des membres de la commission Monétaire proposait au cours des débats s’étant tenus au sujet du taux directeur le 26/02/2018 de l’élever à un taux de 0.25 %.
Ce-dernier a également expliqué que l’actuel faible niveau de l’inflation était notamment dû au fait que les prix en Israël sont à la base déjà élevés comparativement au reste du monde, à tel point que le gouvernement agit d’ailleurs en vue de les faire baisser, et que de ce fait, cet indice ne reflète en rien un problème en matière de demande.
Selon lui, il faut considérer la question du taux directeur dans son ensemble, ainsi que son impact sur la marché immobilier et les risques qu’il implique.

Pour rappel, la commission Monétaire est dirigée par six membres, dont le Gouverneur de la BCI – Banque Centrale d’Israël.
Sur les six membres y siégeant, seul l’un d’eux a jugé bon de rehausser le taux directeur tandis que les autres ont choisi de le maintenir arguant notamment que cela servait d’outil à la relance de l’inflation.
Pour ces-derniers, augmenter le taux directeur à ce stade, alors même que l’inflation n’est pas encore repartie ne ferait que retarder les objectifs fixés par la BCI pour cet indice.

Bien que concédant que maintenir un taux directeur faible peut potentiellement représenter des risques financiers, ces-derniers ne sont pas suffisamment importants pour entrainer l’augmentation du taux directeur ; en effet, le marché des crédits immobiliers s’est stabilisé, il en va de même pour la dette des ménages, tandis que les revenus salariaux augmentent et le niveau des épargnes est élevé sur un plan mondial et ce en dépit du fait qu’elles ont légèrement baissé.

La Commission a d’ailleurs insisté sur le fait que le taux directeur resterait inchangé tant que l’inflation n’aurait pas atteint les objectifs fixés par la BCI.
L’un des membres de cette dernière a toutefois expliqué qu’il serait possible de réviser le taux directeur et ce quand bien même l’inflation n’atteindrait pas ses objectifs, sous réserve que l’augmentation des salaires se poursuivent, du fait qu’il s’agit de l’un des moteurs de l’augmentation de l’inflation.

Au sujet de l’immobilier et de la stagnation du nombre des ventes voire d’une éventuelle baisse ayant amorcé un début de baisse des prix, la Commission explique que cette baisse peut également simplement être mise sur le compte de la baisse de l’offre.

Et de conclure sur le cours du shekel, qui reste trop fort et surévalué selon eux et ce en dépit des interventions de la BCI.

Calcalist

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