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10 conseils pour éviter que les travaux ne se terminent en cauchemar !
10 conseils pour éviter que les travaux ne se terminent en cauchemar !

Le budget est loin de suffire….
Le maître de chantier disparaît en plein chantier ou laisse derrière lui fuites et carrelages branlants…
Les ouvriers ont détruit l’ascenseur et les voisins grondent…
Des travaux doivent être sérieusement planifiés afin de palier aux imprévus !

La meilleure partie des travaux est lorsqu’ils finissent !
Avant, ils génèrent stress, colère, angoisses et de nombreuses dépenses, mais également des regrets en matière de décisions prises en amont des travaux.
Afin d’éviter un maximum de (mauvaises) surprises, il convient de planifier ces-derniers de façon exhaustive : plus l’on consacrera de temps à la planification, plus les résultats seront bons que ce soit en matière de qualité des travaux ou encore sur un plan financier.

1. Ne pas être hors-budget.
Pratiquement tous les travaux se terminent avec un gros trou dans le budget, en moyenne 20 % selon l’UMC – Union des Maîtres de Chantiers -, avec certains cas extrêmes où les coûts prévus ont doublé.
Mauvaise planification ou encore surprises en cours de chantier expliquent cela.
Il conviendra donc de ne pas débuter le chantier en étant hors-budget tout en prévoyant un matelas de sécurité.

2. Tout doit être convenu contractuellement.
Nombreux sont ceux s’appuyant sur des conventions orales… et c’est en cours de chantiers que commencent les problèmes.
Un contrat exhaustif incluant un descriptif des travaux, et le matériel qu’ils incluent permettra de palier à ces problèmes.

3. Éviter les escrocs.
Cela semble logique et évident, pourtant ils ne sont pas rares sur le marché.
Dernièrement, l’UMC a créé un registre des maîtres de chantiers et petits chantiers agréés par elle.
Il conviendra donc de vérifier si la personne à qui l’on souhaite confier le chantier y figure et si par ailleurs l’on peut trouver des avis d’autres clients sur cette dernière.

4. Les assurances et autorisations d’exercer/de travail.
Certainement l’un des points les plus importants : s’assurer que le maître de chantier a souscrit à une police d’assurance civile et à une police d’assurance employeur, mais également que leur couverture est suffisante.
Il faudra également impérativement vérifier qu’il a toutes les autorisations d’exercer, mais également les autorisations de travail pour ses employés, dans le cas de travailleurs étrangers par exemple.

5. Soigner son voisinage.
Il est vivement recommandé de prévenir son voisinage des travaux à venir, par exemple en portant à leur connaissance à l’aide d’un écriteau l’agenda des travaux à venir, en laissant des numéros de téléphone en cas de plaintes et/ou urgences.
Il conviendra également d’aborder la question des parties communes dans le contrat avec le maître de chantier et de ses responsabilités au cas où ces-dernières seraient détériorées durant les travaux.
Il faudra également contractuellement prévoir un nettoyage des parties communes, ainsi que du chantier en lui même, une fois ce-dernier livré.

6. Les paiements.
Ne payez pas tout en une fois !
Répartissez les honoraires en plusieurs paiements conditionnés par la fin de différentes étapes et après vérification de votre part.
Ainsi, le dernier devra être conditionné par la livraison du chantier, après vérification que tout fonctionne.

7. Prendre conseil auprès de professionnels.
Il conviendra de faire vérifier les installations en cours de route par des professionnels indépendants ou encore des représentants issus des différents fournisseurs de matériaux.
Par exemple, vérifier auprès du fournisseur de carrelage que la colle utilisée convient à la pose des carrelages.

8. Prévoir des coûts supplémentaires
Point important : les coûts supplémentaires.
Il n’y a pas un chantier qui ne se finisse pas avec des coûts supplémentaires, qui sont d’ailleurs la source de la majorité des conflits entre maître de chantiers et clients – ainsi, il conviendra d’y palier en amont dans les termes du contrat notamment, en négociant le fait que les rajouts soient inclus dans le coût.
Si ce n’est pas possible, il faudra les prévoir dans le contrat, ainsi que le coût de ces-dernières avec justificatifs à l’appui et les délais qu’ils impliquent.

9. Qui est responsable ?
Bien qu’une loi soit venue dernièrement réguler la chose, il conviendra toutefois de coucher par écrit les termes de la responsabilité de chacun.
De fait nombreux sont ceux qui pensent à tort qu’en cas de conduits bouchés suite aux travaux, le maître de chantier est responsable.

10. S’impliquer.
En définitive, il s’agit de votre futur logement et rien ne remplacera votre oeil et votre niveau d’exigence.
Il est recommandé de se rendre quotidiennement sur le site afin notamment de vérifier ce qui s’y passe mais également que le maître de chantier ressente votre implication et la pression sur lui qui en découle.

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