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Immobilier locatif : en Israël pas si mal logé, la situation est pire à l’étranger !
Immobilier locatif : en Israël pas si mal logé, la situation est pire à l’étranger !

Une étude de la situation de l’immobilier dans les pays les plus développés met en lumière le fait que de plus en plus de jeunes couples ne pourront à priori jamais accéder à la propriété foncière, tout en payant des loyers de plus en plus importants et ce en raison de plusieurs facteurs : les investisseurs, Airbnb et une régulation de plus en plus pesante.

Que ce soit en Israël ou dans le reste du monde occidental, les prix de l’immobilier sont de plus en plus problématiques.
Ainsi, les natifs du 21ème siècle en Angleterre devraient vivre toute leur vie en location, tandis qu’ils seront 33 % pour ceux nés entre 1980 et 1996.
À ce jour, 40 % des trentenaires vivent en location ; le double de la précédente génération.

Allemagne : des locataires protégés, mais des loyers de plus en plus chers
La loi ne permet pas à un propriétaire d’expulser un locataire sans motif.
Par ailleurs, la loi limite les augmentations du montant du loyer.
L’Allemagne connait le plus faible taux de ménages propriétaires de leur bien, à savoir 46 %, en Europe. Ceci s’explique par des raisons historiques notamment – durant la seconde guerre mondiale, 20 % du parc immobilier allemand fut détruit – mais également car les locataires se savent protéger par la loi et que le ratio loyer/revenus reste faible : 25 % à Munich, 21 % à Berlin, contre 40 % à Rome, Madrid ou encore Varsovie.
Par ailleurs, les frais en cas d’achat sont élevés, à savoir 7.14 % de frais d’agence, ou encore 6.50 % de taxe d’acquisition.

Espagne : Airbnb provoque l’augmentation des loyers.
L’Espagne connait le taux de ménages propriétaires de leur bien le plus élevé d’Europe, à savoir 80 % ; ce chiffre est toutefois en recul notamment en raison du fort taux de chômage.
Conséquence du recul de ce chiffre : l’augmentation des locataires et des loyers ! 55 % à Barcelone et 23 % à Madrid depuis 2012.
Les zones touristiques sont les plus touchées et ce dans le but de pousser les locataires à quitter les lieux ; de fait, un appartement peut rapporter 5 fois plus en saisonnier qu’en location régulière.
Enfin, la politique des banques est de saisir les biens en cas d’impayés.

Irlande : plus chère que Londres !
Suite à 3 années consécutives d’augmentation des loyers de 4 % par an à Dublin, le gouvernement a décidé début 2017 d’instaurer un contrôle des prix ; en vain ! De fait, fin 2017 les loyers avait augmenté de 10.40 % à Dublin.
Ainsi, le loyer moyen y oscille entre 1,476 et 1,675 GPB contre 1,276 GPB à Londres !

Par ailleurs, le nombre de ménages propriétaires y est en chute libre passant de 80.10 % en 1991 à 70% dernièrement.
Nombreux sont ceux parqués dans des cités dortoirs provoquant l’ire de ces-derniers ; ainsi, une manifestation enjoignait dernièrement le gouvernement à palier à ce problème.

États-Unis : la guerre pour le contrôle des loyers.
Il n’y a pas d’harmonisation des textes de lois en matière d’immobilier aux États-Unis.
En ressort que dans une dizaine d’états, les autorités ne peuvent s’ingérer dans le coût des loyers.
Pour lutter contre cela, a dernièrement été organisé un référendum à Chicago, ville dans laquelle les plus bas salaires doivent travailler 106 heures/semaine pour payer un loyer moyen ; 77 % des gens se sont exprimés en faveur d’un contrôle des prix.
New-York quant à elle compte plus d’un million de logements sous tutelle d’un organisme gouvernemental permettant le contrôle des prix avec notamment des loyers en deçà des prix du marché.
Enfin, les États-Unis connaissent également un recul du nombre de propriétaires, avec un nombre de ménages propriétaires passant de 69.20 % en 2004 à 62.90 % en 2016.

France : la trêve hivernale.
Les locataires sont extrêmement protégés en France, notamment en matière de contrôle des loyers, pour lesquels les augmentations sont limitées et fonction d’un indice.
Par ailleurs, en cas de résidence principale, les baux y sont de 3 années et sont automatiquement reconduits.
Pour y mettre fin, le locataire devra prévenir le bailleur sous un délai de 3 mois, tandis qu’eux devront prévenir les locataires 6 mois à l’avance.
Enfin, dans le cadre de la trêve hivernale, il est impossible d’expulser un locataire et ce pour quelque motif que ce soit du 1er novembre jusqu’au 1er avril.

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