Chargement...

Quand l’ère du digitale provoque les fermetures massives d’agences bancaires !
Quand l’ère du digitale provoque les fermetures massives d’agences bancaires !

96 % des demandes de fermetures d’agences bancaires ont été validées par la BCI – Banque Centrale d’Israël -, soient 263 agences depuis 2012, principalement situées dans le Centre.
Le nombre de fermetures connaît un ralentissement depuis 2017.

Selon les chiffres publiés par le MLI – Mouvement pour la Liberté de l’Information – après qu’il se soit tourné vers la BCI, 96 % des demandes de clôtures d’agences bancaires auraient été validées par elle (les chiffres ne font référence qu’aux clôtures sur le territoire israélien).
Pour rappel, une mise à jour des textes de lois impose depuis deux ans aux banques d’obtenir l’aval de la BCI pour clôturer une agence.
Ainsi, sur 130 demandes, 125 ont été validées ; durant la même période, seules 17 agences ont vu le jour…
94 demandes de clôtures ont été autorisées immédiatement, 31 ont été autorisées après que la BCI ait émis ses conditions (mise en place d’un distributeur automatique à la place de l’agence, ou encore une agence mobile).
Ce fort taux d’approbation est notamment dû au fait que les demandes de clôtures se font lorsque les indicateurs sont positifs pour ce faire.

Pour Maître Nirit BLAYER, Présidente du MLI « les agences disparaissent du paysage au détriment du service à la personne et du rapport humain. C’est d’ailleurs en ce sens que nous avons demandé à la BCI de publier ces chiffres. Et ces-derniers confirment nos craintes, la BCI fait passer l’intérêt des clients après celui des actionnaires ! ».
La BCI a également transmis ses critères en matière de décision : une autre agence devra se trouver dans un périmètre de 3 km, mais également le type de clients de l’agence en voie de clôture, notamment le nombre de clients âgés de plus de 70 ans.

Depuis le début de l’année 2012, 263 agences ont été clôturées.
Entre 2012 et 2016, le nombre de clôtures s’est accéléré avec un pic de 69 clôtures en 2016 et depuis un ralentissement ; 46 agences clôturées en 2017, et seules 2 au cours du 1er trimestre 2018.
À noter que la plupart des agences clôturent en fin d’année civile ; le système bancaire estime que 30 agences seront clôturées au cours de l’année 2018.
Actuellement, la tendance au sein des agences est surtout à l’optimisation des espaces et du personnel, notamment avec la disparition des guichetiers, au grand damn des clients.

Selon les chiffres transmis, 60 % des agences ont été clôturées dans le Centre, dont plus de la moitié à Tel Aviv, 7 % dans le Sud, 17.5 % dans la région Haifa et Nord.
En 2013, la plupart des agences clôturées appartenaient aux banques Hapoalim et Leumi.
En 2014, les banques Discount et FIBI se sont jointes aux deux premières, puis en 2015 et 2016 la tendance s’est accélérée.
En 2017, la banque Hapoalim a levé le pied en matière de clôtures, après avoir été celles donnant le ton dans ce processus ; la banque Leumi a pour sa part clôturé 20 agences au cours de cette même année.
De son côté, la Mizrahi-Tefahot a fait le pari de l’humain, ouvrant plus d’agences qu’elle n’en a fermé.

Les clôtures d’agences se font essentiellement sur fond de digitalisation des services bancaires, avec des frais de transaction plus faibles que lorsqu’elles sont exécutées par un banquier.
Mais cette digitalisation a un coût, celui du service apporté aux personnes âgées, qui sont les grands laissés pour compte de l’ère digitale, à tel point que ce problème est devenu l’un des sujets de discussion de la Knesset.

Globes

Close Menu