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Les appartements de luxe à Tel Aviv sont les premiers à accuser une baisse des prix!
Les appartements de luxe à Tel Aviv sont les premiers à accuser une baisse des prix!

L’absence d’investisseurs et de résidents étrangers conjuguée à des fiscalité et régulation de plus en plus dures ont fortement affecté le marché des appartements de luxe.
Ces-derniers se retrouvent vides et délaissés, parfois plusieurs années.
En conséquence de quoi ces-derniers sont proposés à des prix cassés.

Vous cherchez un appartement avec plus de 5 pièces ?
Alors qu’on se le dise, ce type de biens accuse en moyenne une baisse des prix de 10 % en seconde main à Tel Aviv.
Seul bémol, il s’agit la majeure partie du temps d’appartements de luxe qui en dépit de la baisse affichent tout de même des prix de plusieurs millions de shekels.

L’étude menée par Levi ITSHAK qui publie l’argus des appartements, met en lumière le fait que l’absence d’investisseurs et de résidents étrangers conjuguée à une fiscalité et une régulation de plus en plus dures ont fortement affecté le marché des logements de luxe.
Ainsi, et en dépit du fait qu’il s’agisse de la ville la plus demandée sur le territoire, comptant nombre d’appartements de luxe que ce soient des premières ou des secondes mains, Tel Aviv se retrouvent avec plusieurs d’entre eux vides pour de longues périodes, à savoir 24 mois ou plus.
Or, leurs propriétaires continuent à payer taxes municipales et autres charges – souvent conséquentes -, si bien que ces-derniers sont parfois prêts à des concessions conséquentes en matière de prix afin de les vendre.

Qu’en est-il dans les faits ?
Un appartement de 45 mètres carrés dans un immeuble se trouvant rue Sheinkin et jamais rénové a dernièrement été vendu 2 millions de shekels, soit un peu moins de 50,000 shekels du mètre carré, tandis que dans le même temps un appartement de luxe de 190 mètres carrés et de 6.5 pièces était vendu 6.84 millions de shekels, soit 36,000 shekels du mètre carré.
À noter que dans le cas du second appartement, son propriétaire en demandait initialement la somme de 7.5 millions de shekels, prix qui était parfaitement cohérent il y a encore 2 ans…
Un autre appartement a également été vendu pour 7.65 millions de shekels, tandis que son propriétaire en demandait initialement la somme de 9 millions de shekels ; il s’agit d’un 6 pièces de 170 mètres carrés avec ascenseur et parking situé avenue David Hamelekh.

Des délais de vente rallongés sur le marché du luxe.
Un résident étranger ayant fait l’acquisition d’un 185 mètres carrés donnant sur le fameux Kikar Hamedina pour la somme de 7.75 millions de shekels en 2016, l’a récemment vendu 7.1 millions de shekels.

Autre exemple, celui d’un 210 mètres carrés avenue Rothschild mis en vente au prix raisonnable de 13 millions de shekels et finalement vendu à 10.9 millions de shekels.
Ses anciens propriétaires fondaient pourtant beaucoup d’espoirs dans ce-dernier, partant du postulat qu’il s’agissait de l’avenue la plus demandée à Tel Aviv.
En ce sens, ils avaient accepté de payer pour cet appartement la coquette somme de 14 millions de shekels en 2016.

Selon certains acteurs du marché immobilier de Tel Aviv, les délais sur le marché du luxe sont assez longs pouvant parfois atteindre les 18 à 24 mois.
Ces délais peuvent parfois amener certains propriétaires à revoir leur prix à la baisse et il n’est pas rare que cette baisse se renouvelle, pouvant parfois atteindre des baisses de 10 à 20 % comparativement au prix de départ.

Ynet

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