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Immobilier : Baisse des prix de 3.50 % à Tel Aviv des biens dits de seconde main.
Immobilier : Baisse des prix de 3.50 % à Tel Aviv des biens dits de seconde main.

Le rapport publié par l’institut de sondage ALROV dans lequel furent étudiées l’ensemble des transactions dites de seconde main, met en lumière une baisse du montant de ce type de transactions de 1.20 % au cours du premier trimestre 2019 comparativement au dernier trimestre 2018, et de 1.40 % sur l’ensemble de l’année écoulée.
La baisse se fait particulièrement ressentir à Tel Aviv et Jérusalem.

Le rapport publié par l’institut de sondage ALROV à la demande de la revue économique en ligne CALCALIST et dans lequel furent étudiées l’ensemble des transactions dites de seconde main, vient contraster les conclusions du rapport rendu par le BCS – Bureau Central des Statistiques.
De fait, ALROV met en lumière une baisse du montant de ce type de transactions de 1.20 % au cours du premier trimestre 2019 comparativement au dernier trimestre 2018, et de 1.40 % entre les premiers trimestres 2018 et 2019.

Ce sont les F-3 qui sont les plus touchés avec une baisse de 1.60 %, puis viennent les F-5 avec une baisse de 1.10 % et enfin les F-4 qui perdent un petit 0.20 %.

Ces chiffres ont ensuite été commentés par le Professeur Dani BEN-SCHACHAR, qui préside l’institut ALROV au sein de l’Université de Tel Aviv, ainsi que le Docteur Roni GOLAN.
Et leur constat diffère passablement de celui fait par le BCS ; d’ailleurs, ce-dernier ne s’appuie que sur les chiffres de février et mars 2019, qui lui permettent de parler d’augmentation des prix, à savoir 0.50 %/an.

La différence majeure réside dans les données sur lesquelles les rapports se basent : le BCS prend en considération l’ensemble des transactions au nombre desquelles les appartements en VEFA qui représentent 20 % des chiffres, tandis que l’institut ALROV ne s’est appuyé que sur les transactions dites de seconde main.
Par ailleurs, les chiffres du BCS sont bien souvent une estimation amenée à être revue par la suite ; il se peut donc que d’ici quelques mois les chiffres soient révisés et similaires à ceux d’ALROV.

Dans son rapport, l’institut s’est également intéressé aux variations des prix dans les 12 plus grandes villes.
Ainsi, Ashdod connaît la plus forte baisse de ses prix entre les premiers trimestres 2018 et 2019, à savoir 6.60 %.
Juste après vient la Capitale, Jérusalem, avec une baisse de 4.50 %, suivie de Tel Aviv qui connaît une baisse de 3.50 %.
Parallèlement à ces baisses, Bat Yam enregistre pour la même période la plus forte augmentation de prix pour ce type d’appartements, à savoir 4.70 %, suivie de Rehovot avec 3.90 %, puis 1.20 % à Ramat Gan et Beer Sheva avec une augmentation de 1.10 %.

Toutefois, la plus forte baisse entre le dernier trimestre 2018 et le premier trimestre 2019 s’est faite ressentir à Jérusalem, à savoir pratiquement 6 %, suivie de Hadera qui perd 4 %.
À contrario, Bat Yam enregistre une augmentation de 1.60 % entre les deux trimestres, 1.40 % pour Beer Sheva et 1.20 % pour Petah Tikva.
Le prix moyen d’un F-4 au cours du premier trimestre 2019 était de 2.98 millions de shekels à Tel Aviv, 2.18 à Ramat Gan, 1.96 à Jérusalem, 1.91 à Rishon LeTsyon, 1.72 à Petah Tikva, 1.25 à Haifa et 1.09 à Beer Sheva.

Lorsque l’on s’intéresse au rapport socio-économique en divisant la population en 5 couches, l’on constate que la baisse se fait d’autant plus ressentir dans les quartiers les plus faibles sur ce plan, à l’instar de la vieille ville de Haifa ou encore de certains quartiers de Ramleh, à savoir 2.28 % de baisse entre les premiers trimestres 2018 et 2019.
Pour ce qui est des quartiers appartenant à la couche socio-économique suivante, ils perdent 1.70 % au cours de la même période.
Enfin, concernant les quartiers appartenant à la couche la plus élevées, tels que Carmelia à Haifa ou Har Nof à Jérusalem, il est question d’une baisse moyenne de 1 %.

En conclusion d’un entretien accordé par BEN-SCHACHAR à CALCALIST, ce-dernier affirme qu’il « est encore prématuré pour parler de tendance. Il faut en effet rappeler, que le premier trimestre 2019 était le préambule à des élections, pouvant légitimement provoquer une certaine incertitude notamment en matière de politique de Logement du gouvernement à venir. Cette incertitude devrait se poursuivre jusqu’aux prochaines élections de septembre ».

Ynet

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