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Pic des ventes immobilières pour avril 2019 !
Pic des ventes immobilières pour avril 2019 !

Peu avant les élections, les israéliens se sont rués sur le marché immobilier : augmentation de 37 % des ventes en avril 2019 comparativement à avril 2018 !
Les jeunes couples furent particulièrement présents dans ces chiffres.

Il y a peu, les chiffres du BCS – Bureau Central des Statistiques – attestaient d’une augmentation des prix de l’immobilier de 1.50 % au cours du premier trimestre 2019.
À présent ceux de l’Économiste gouvernemental attestent d’une augmentation des ventes de 37 % au cours du mois d’avril 2019 comparé à celles du mois d’avril 2018, avec une nette proportion de jeunes couples dans ces chiffres qui représentent plus de 50 % des acquisitions qui furent quasiment toutes faites dans le cadre de transactions immobilières classiques et non d’opérations dites de « prix ciblé » contrairement à ce que l’ancien ministre des Finances souhaitaient pour cette frange des acquéreurs  [ndlr : appartements dont les prix très en deçà des prix du marché sont vendus dans le cadre d’une loterie soumise à de nombreux critères de participation].

En dépit de la fête de Pessah’ grignotant le nombre de jours ouvrés au cours du mois d’avril 2019, 8,300 opérations immobilières eurent lieu au cours de ce même mois.
Ces chiffres permettent à avril 2019 d’être le troisième meilleur mois d’avril en termes de ventes au cours des 13 dernières années, juste derrière ceux de 2013 et 2016.
À noter que le mois de mars 2019 fut également un bon mois pour le marché immobilier avec des chiffres supérieurs à ceux d’avril 2019, notamment en raison de la fête de Pessah’.

Comme évoqué précédemment, les jeunes couples dominent le marché avec 4,500 acquisitions, dont seules 1,100 le furent dans le cadre d’opérations dites de « prix ciblé » – témoignage de l’échec de la politique de KAHLON pour ce qui se voulait être son plan phare de lutte contre les prix de l’immobilier ?
Ces chiffres viennent renforcer ceux précédemment publiés sur le dernier trimestre 2018 et révélant que les opérations dites de « prix ciblé » avaient également eu pour conséquence de relancer les ventes en matière d’immobilier classique.

Dans les faits, la proportion des jeunes couples a augmenté de 52 % entre les mois d’avril 2018 et 2019.
En termes de répartition géographique, leur proportion a augmenté de 70 % dans la région Centre ; à noter que parmi eux, 80 % étaient éligibles pour participer à une loterie dans le cadre d’une opération dite de prix ciblé.
Ils ont cependant préféré l’immobilier classique faute de projets subventionnés par l’État (« prix ciblé ») dans la ville souhaitée.
De fait, Petah Tikva et Holon qui centralisent à elles seules près de la moitié des acquisitions faites dans le Centre, ne comptent pratiquement aucun projet de ce type.
À contrario, Rosh Haayin, l’un des fers de lance de ce type de projets ne totalisent que 10 % des transactions faites dans cette région.

En terme de revenus, les jeunes couples ayant les revenus les plus aisés ont souvent renoncé à leur éligibilité à ce type de projets, afin d’acheter le logement de leur choix ; les revenus les plus élevés ont d’ailleurs choisi la ville de Ramat Gan.
De l’autre côté, les jeunes couples ayant les plus faibles revenus – moins de 2,000 ILS/mois – se sont principalement installés à Jérusalem ; l’on peut toutefois s’interroger : comment ces-derniers ont pu s’offrir un appartement dont le prix moyen est de 1,500,000 ILS ?

La part de ceux vendant leur résidence principale pour en acheter une nouvelle a augmenté de 30 % entre les mois d’avril 2018 et 2019 avec 2,900 ventes au cours d’avril 2019, principalement à Tel Aviv et Netanya.
Enfin, le seul secteur ne connaissant pas de variations significatives est celui des investisseurs qui vraisemblablement attendent encore de voir les dispositions que prendra le futur gouvernement en matière d’immobilier ; peut-être un allègement en matière de taxe d’acquisition ?
Pour l’instant, ces-derniers poursuivent la tendance initiée il y a près de 3 ans, à savoir plus de ventes que d’achats, ce qui n’est pas sans conséquences sur le marché locatif, qui s’est déjà vu dépouillé de 17,500 logements au cours des 36 derniers mois.

Globes

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