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La Banque Centrale d’Israël en état d’alerte : quel serait l’impact d’un taux directeur négatif sur le marché immobilier ?
La Banque Centrale d’Israël en état d’alerte : quel serait l’impact d’un taux directeur négatif sur le marché immobilier ?

La démographie croissante, la pénurie d’offre, ainsi qu’un taux directeur négatif pourraient bien avoir un effet dévastateur sur le marché immobilier.
Les plus modestes auront-ils encore accès à la propriété foncière ?
La Banque Centrale d’Israël devra estimer les conséquences.

Selon toute vraisemblance, le taux directeur de la BCI – Banque Centrale d’Israël – devrait rester inchangé au cours de l’année à venir ; il se pourrait même qu’il soit révisé à la baisse tandis qu’il y a peu encore, il était question de l’augmenter.
De fait, la BCI s’aligne sur les politiques expansionnistes menées par les principales banques centrales qui redoutent un ralentissement de l’Économie mondiale, notamment en raison d’un possible Brexit sans accord mais surtout en raison de la guerre économique opposant la Chine aux États-Unis.

À cela se rajoute le casse-tête que représente pour la BCI un shekel (trop ?) fort et qui se renforce sans cesse ; + 9 % face aux principales devises depuis le début 2019.
Semble que pour le Gouverneur, et sauf recette miracle, les seules solutions résident dans le fait de réviser le taux directeur à la baisse tout en procédant à des achats massifs de devises.
Toutefois, et pour peu que le taux directeur passe sous la barre du 0 comme l’anticipent les marchés obligataires et tout comme le laisse entendre le Gouverneur, les conséquences sur le long terme seraient néfastes ; ces perspectives peu reluisantes permettent de comprendre pourquoi cette option reste la dernière possibilité pour la BCI.

De fait, un taux directeur négatif aurait des conséquences terribles aussi bien sur le marché obligataire que sur le marché immobilier, commercial et habitation confondus.
La démographie croissante, la pénurie d’offre, ainsi qu’un taux directeur négatif pourraient bien avoir un effet dévastateur sur le marché immobilier et empêcher les plus modestes d’accéder à un marché devenu hors de prix.
Une autre conséquence serait une baisse de la rentabilité due à un prix d’achat élevé ; or, c’est la même mécanique qui rend les obligations moins intéressantes !

Globes

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