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Les prix de l’immobilier dans 16 villes israéliennes vous étonneront !
Les prix de l’immobilier dans 16 villes israéliennes vous étonneront !

Le BCS – Bureau Central des Statistiques – a dernièrement publié le 15/05/2020 les prix de l’immobilier dans 16 villes israéliennes.
Les chiffres sont sans appel : explosion des prix au cours du premier trimestre 2020, avec en tête la Capitale Jérusalem.

Qu’en sera t-il au sortir de la crise de la Covid-19 ?
Bien qu’à ce stade, les conséquences des mesures prises en matière de lutte contre l’expansion de la Covid-19 ne se soit pas encore faites ressentir sur le marché immobilier, si ce n’est, une diminution évidente et naturelle du nombre de transactions, les chiffres des prix dernièrement publiés par le BCS et antérieurs à l’explosion de la pandémie, permettent d’apprécier ce qui attendait le marché immobilier en matière de prix.

Et les chiffres parlent d’eux-mêmes : tout laisse à penser que 2020 était parti pour être l’année durant laquelle les effets des différentes mesures mises en place par le gouvernement pour lutter contre la hausse des prix s’apprêtait à voler en éclats, avec une hausse des prix similaire à ce qu’il en était en 2015.

Les chiffres publiés par le BCS portent sur les prix de l’immobilier dans 16 villes israéliennes au cours du premier trimestre 2020.

Ils mettent notamment en lumière le fait qu’au cours de ce même trimestre, le prix moyen d’un appartement battait tous les records avec un montant jamais égalé de 1.6 millions de shekels et ce en dépit des opérations gouvernementales dites de « prix ciblé » (appartements dont les prix très en deçà des prix du marché sont vendus dans le cadre d’une loterie soumise à de nombreux critères de participation) visant à lutter contre cette hausse et dont les ventes se sont accélérées.

Ainsi, le prix moyen d’un appartement sur plans et dont une grande partie est vendue dans le cadre de ce type d’opérations (cf : prix ciblé) a augmenté de 3 % au cours du premier trimestre de l’année.

Le prix moyen d’un logement, tous types confondus, a augmenté au cours du premier trimestre de 2 %, soit 8 %/an si l’on extrapole, ce qui n’est pas sans rappeler les records atteints en 2015.

Lorsque l’on s’intéresses aux différentes villes étudiées dans le cadre de l’étude, certaines présentent des augmentations vertigineuses, à l’instar de Beit Shemesh – banlieue de Jérusalem – qui a connu une augmentation de 18 % entre les mois d’avril 2019 et mars 2020.

Pour Ramat Gan, il est question de 11.20 % durant la même période avec un prix moyen de 2.19 millions de shekels pour un appartement ; à noter que les grands appartements, à savoir les F-4.5~5 y ont connu une augmentation de leurs prix de 12 %.

Juste après viennent les villes de Bat Yam et Holon qui connaissent une augmentation moyenne de 10 % durant la même période.

Parmi les grandes villes, c’est Jérusalem qui se distingue tout particulièrement avec une augmentation de 8.30 %, suivie par Haifa et son augmentation de 7.70 %, alors que Tel Aviv n’affiche « qu’une » augmentation de 3.40 %.

Seule ville en recul : Netanya qui connait une baisse du prix moyen de 4.20 %.
Il convient toutefois de prendre un certain recul sur ces chiffres…

En effet, certaines des villes étudiées n’ont connu que peu de transactions immobilières au cours du premier trimestre 2020 – moins de 300 à Bat Yam, Bne Brak ou encore Kfar Saba – ; par ailleurs, certains types d’appartements n’existant qu’en quantité extrêmement limitée – une dizaine pour certains – et pris en compte dans l’étude faussent les résultats, car trop peu nombreux pour permettre de dégager une réelle tendance.

La vraie question reste toutefois celle du devenir du marché immobilier post-confinement avec le cortège funèbre de conséquences économiques à venir….

Mars 2020, mois au cours duquel furent mises en place les mesures de confinement à connu une baisse de 30 % du nombre des ventes par rapport au mois précédent, tandis que les chiffres d’avril laisse présager une baisse encore plus importante ; la plus importante jamais enregistrée sur fonds de confinement et de fêtes religieuses.

En parallèle, la BCI – Banque Centrale d’Israël – devrait prochainement publier les chiffres des volumes des crédits immobiliers décaissés courant avril 2020 et qui devrait atteindre les 5 milliards de shekels.

Bien qu’il s’agisse d’un volume en baisse comparativement à mars 2020 qui fut le mois de tous les records avec 8.8 milliards de shekels décaissés, les résultats d’avril restent tout de même bons, en particulier au regard du contexte particulier et des mesures de confinement prises…

En ce sens, ceux appelant de leurs voeux à une baisse des prix de l’immobilier risquent bien de déchanter.
D’ailleurs, les professionnels du secteur, agents et experts immobiliers, attestent d’une reprise du nombre de transactions sans toutefois que les prix en aient été affectés, ou ne montrent quelque baisse que ce soit…

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