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Immobilier en Israël : Augmentation moyenne de 4% pour 2020 !
Immobilier en Israël : Augmentation moyenne de 4% pour 2020 !

Le coût de l’immobilier n’a de cesse d’augmenter en Israël : + 0.90 % entre les mois d’octobre-novembre 2020 et novembre-décembre 2020.
Cette augmentation supplémentaire a permis à l’immobilier israélien de réaliser une augmentation moyenne de ses prix de 4 % pour l’ensemble de l’année 2020.

L’Indice du coût de la vie a perdu 0.10 % en janvier 2021 et 0.40 % sur la période 01/2020 – 01/2021 ; les plus grosses baisses ? fruits et légumes, ainsi que le prêt-à-porter.
2021 s’ouvre avec un indice négatif : selon les chiffres du BCS – Bureau Central des Statistiques – publiés le 15/02/2021, lIndice du coût de la vie a perdu 0.10 % en janvier 2021 ; il a perdu au total 0.40 % entre les mois de janvier 2020 et janvier 2021.

En d’autres termes, les prix en Israël ont baissé en moyenne de 0.40 % durant l’année de la pandémie de Covid-19, avec quelques cas spectaculaires, notamment celui du prêt-à-porter qui accuse une baisse moyenne de ses prix de 9.70 % et des baisses plus modestes, bien qu’au dessus de la moyenne, à l’instar des fruits et légumes qui ont perdu 2.70 %.

Concernant les prix de l’immobilier, ces derniers ne sont pas pris en compte dans le calcul dudit indice des prix à la Consommation.
Les prix des appartements ne cessent d’augmenter si bien que les quelques baisses que le précédent ministre des Finances, Moshé KAHLON, avait réussi à initier sur ce marché sont aujourd’hui de l’histoire ancienne.

Rien qu’entre les périodes octobre-novembre 2020 et novembre-décembre 2020, les prix ont encore augmenté de 0.90 %, permettant aux prix de l’Immobilier de s’apprécier de 4 % en moyenne entre les périodes novembre-décembre 2019 et novembre-décembre 2020.

Au cours de la période octobre-novembre 2020 et novembre-décembre 2020, c’est l’ensemble des régions qui a connu une hausse de ses prix : + 1.90 % pour Jérusalem et ses abords,+ 1.70 % pour le Nord, + 0.90 % pour Tel Aviv, + 0.80 % pour Haïfa, + 0.50 % pour le Centre et enfin + 0.40 % pour le Sud.

Pour ce qui est de la période novembre-décembre 2019 à la période novembre-décembre 2020, là encore, même constat, une augmentation des prix sur l’ensemble des régions : + 5.20 % pour le Nord, + 5.00 % pour Jérusalem, + 4.60 % pour Tel Aviv, + 3.60 % pour le Sud et enfin, + 3.50 % pour le Centre.

Du côté des VEFA (Vente en État Futur d’Achèvement) – ou appartements dit de première main, ils ont augmenté en moyenne de 0.50 % au cours de la période octobre-novembre 2020 et novembre-décembre 2020 et de 3.10 % pour la période novembre-décembre 2019 à la période novembre-décembre 2020.

La part des opérations dites de « prix ciblé » (appartements dont les prix très en deçà des prix du marché sont vendus dans le cadre d’une loterie soumise à de nombreux critères de participation) reste stable et se maintient à environ 1/3 du nombre de transactions.

Enfin, le prix moyen d’une transaction immobilière est passé de 1,571,700 shekels au cours du troisième trimestre 2020, à 1,574,000 shekels au cours du dernier trimestre 2020.
Pour ce qui est des perspectives d’avenir, rappelons qu’au cours du premier trimestre 2020, les prix de l’Immobilier avaient augmenté de 2 %, ce qui devait – en extrapolant – nous amener à une augmentation moyenne de 8 % pour 2020… c’était sans compter la Covid-19.

Une chose est sûre, la crise sanitaire que nous traversons à de fait entrainé un ralentissement des constructions ce qui entrainera une diminution du nombre de livraisons.
Dans le même temps, l’on assiste à un retour des investisseurs échaudés par des marchés boursiers en dents de scie, mais également encouragés par diverses mesures promues par l’Administration Fiscale, ainsi que la BCI, visant d’une part à faire baisser le coût de la fiscalité afférente à une acquisition et d’autre part à revoir la composition d’un emprunt bancaire permettant par la même de faire baisser le coût du crédit.

Enfin, les conséquences du confinement devraient sous peu se faire ressentir, que ce soit en termes de divorces, de naissances ou encore d’immigrations vers Israël.
Ainsi, la conjonction de ces différents phénomènes concomitants devraient exacerber un marché déjà en souffrance en matière d’offre et par la même accélérer l’augmentation des prix de l’Immobilier.

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