Tout comme en France, il vous est possible d’acquérir un bien immobilier ou en tant que personne physique, ou en vous constituant en personne morale, c’est à dire par le biais d’une société.
Dans cette rubrique ‘Financement pour une société » nous nous intéresserons au concours bancaire octroyé aux sociétés par les banques israéliennes, mais également à l’ingénierie financière gravitant autour.
Financement pour une société – Exigences des banques
Dans le présent cas, il ne s’agira pas d’un prêt immobilier, mais d’un prêt commercial, ce qui se traduit par des taux légèrement plus élevés, que dans le premier cas. De fait, les banques considèrent ces financements comme plus risqués, s’alignant par la même sur la réglementation de la BCI – Banque Centrale d’Israël.
Par ailleurs, les garanties exigées des banques par la BCI sont également plus contraignantes, notamment en matière de fonds de garantie
hypothécaire (fonds que la banque doit bloquer pour garantir le prêt et qu’elle ne peut donc affecter à quelque placement que ce soit) plus élevés, que pour le prêt immobilier classique.
En revanche, les banques israéliennes n’imposent pas que l’entité soit forcément israélienne ; ainsi une société française pourra solliciter un concours bancaire auprès d’une banque israélienne.
À noter que quelque soit la » nationalité » de la société la banque devra notamment s’assurer que les statuts de cette dernière permette de faire des acquisitions immobilières.
Financement pour une société – Ingénierie financière
Bien que quelque peu plus cher en matière de taux, se constituer en tant que personne morale présente de multiples avantages en matière d’ingénierie financière.
Petit rappel, selon la réglementation de la BCI, un primo-accédant israélien pourra prétendre à un emprunt bancaire pouvant aller jusqu’à 75 % de la valeur du bien, et à 50 % pour un second bien ; concernant un non-israélien, il peut quant à lui bénéficier d’un concours bancaire pouvant aller jusqu’à 50 % de la valeur du bien, que ce soit sa première, seconde, ou énième acquisition.
Ces pourcentages de financement correspondent à l’apport d’une unique garantie hypothécaire à la banque prêteuse.
Par ailleurs, un israélien pourra composer son prêt de la façon suivante :
– Au maximum 2/3 en taux variable,
– Au minimum 1/3 en taux fixe.
Tandis qu’il est loisible au non-israélien de composer son prêt de la façon dont il le souhaite que ce soit 100 % en taux variable ou fixe ou encore différentes proportions de chaque formule.
Lorsqu’il s’agit de financement d’une acquisition faite par une personne morale, il n’y a pas de limitation en matière de pourcentage ou encore de choix des formules, chaque cas étant particulier et devant être présenté de la meilleure façon qu’il soit aux banques !
Le volet fiscal ne sera pas abordé dans cette rubrique, ceci n’étant pas lié au financement et il est recommandé de se tourner vers un fiscaliste ; toutefois, le fait d’investir par le biais d’une société évite les frais que peuvent engendrer la répartition de dividendes pour une acquisition en tant que personne physique.
Financement d’une acquisition immobilière par une société – Notre cabinet de courtage
Au terme d’un entretien préliminaire, vous seront demandés les documents nécessaires à la mise en lumière de votre profil et à la présentation de votre dossier de demande de prêt aux banques israéliennes.
Dès mis à disposition de ces derniers, nous nous substituons à vous dans toutes les démarches jusqu’au décaissement des fonds, vous assurant ainsi :
– Du montage optimal,
– De la formule d’emprunt qui vous correspond,
– Du meilleur taux,
– De votre quiétude,
– De la disponibilité d’interlocuteurs comprenant votre profil, vos attentes et vous étant dévoués.