La banque d’investissements suisse UBS a dernièrement publié son rapport sur » l’indice globale des bulles immobilières « .
Ce rapport fait le bilan des villes hébergeant des places financières importantes et représentant un risque de bulle immobilière.
Selon les analystes de cette banque, les politiques monétaires des banques centrales sont responsables de la montée des prix de l’immobilier à travers le monde.
Le 27/09/2016 a publié la banque d’investissements suisse UBS son rapport sur » l’indice globale des bulles immobilières « , rapport global faisant état des places financières importantes et représentant un risque de bulle immobilière.
Bien qu’il n’y soit question que de 15 villes, dont aucune en Israël, ses recommandations et conclusions concernent également Israël.
Selon les analystes de l’UBS » dans un contexte où plus d’un tiers des obligations d’État présentent des rendements négatifs, il n’est pas étonnant que les investisseurs se redirigent vers le marché de l’immobilier. De ce fait, l’on peut voir dans plusieurs villes comptant des places financières importantes une surestimation en matière de prix de l’immobilier « .
Ainsi, le rapport épingle notamment la ville de Vancouver au Canada, comme étant la place financière représentant la bulle la plus importante et dangereuse. Chez UBS l’on précise que les prix de l’immobilier ont connu, depuis 2011, une augmentation de 50 % à Vancouver ainsi que dans certaines autres villes comportant des places financières importantes.
Et de noter qu’à l’instar d’Israël et contrairement aux États-Unis, la ville de Vancouver n’a pas du tout été affectée par la crise de 2008 et que les prix de l’immobilier ont continué à y croître de façon continue et ce en dépit d’une faiblesse du coût des marchandises et matières premières.
Selon ce même rapport, » le marché de l’immobilier s’est passablement réchauffé au cours des deux dernières années, réchauffement notamment dû à une demande accrue des investisseurs étrangers, mais également à une politique monétaire expansionniste « .
Et le rapport de l »UBS de pointer du doigt les banques centrales et plus particulièrement la politique du taux directeur nul/négatif comme étant la principale cause de création de bulles immobilières.
Dans leur rapport pointant 15 villes comportant un potentiel de bulle immobilière, les analystes de l’UBS pointent également du doigt les villes de Londres, Sidney, et Stockholm, où les prix de l’immobilier ont augmenté extrêmement rapidement.
Globes