Les chiffres de la BCI – Banque Centrale d’Israël – sont sans appel sur le marché du financement immobilier: 4.5 milliards de shekels octroyés en crédits immobiliers contre une moyenne de 5 milliards.
Assisterions-nous dernièrement à un refroidissement du marché ?
Selon les chiffres de la BCI publiés jeudi 24 novembre 2016, le mois d’octobre 2016 a conclu avec le plus faible volume de crédits immobiliers décaissés depuis longtemps, soit 2.8 milliards de shekels, tandis que les banques et la BCI tablaient sur un chiffre oscillant entre 3.5 et 4 milliards de shekels.
Dans leurs projections, ces-dernières tenaient bien évidemment compte du fait que le mois d’octobre 2016 compterait peu de jours ouvrés, ce-dernier étant un mois de fêtes religieuses successives.
Toutefois, le seul mois d’octobre 2016 ne pouvait permettre de tirer des conclusions – et encore moins de faire de projections pour le mois de novembre 2016 qui compterait un nombre de jours ouvrables normal – à savoir corroborer le constat que le secteur en plein essor connaissait un ralentissement.
Mais les chiffres sont là : dans le secteur bancaire, on estime que 4.5 milliards de shekels ont été décaissés pour des crédits immobiliers pour le mois de novembre 2016, contre une moyenne mensuel de 5.2 milliards pour l’année 2015, soit une baisse de 13 %.
Pour les banques il ne faut pas tirer de conclusions hâtives et il est un peu prématuré pour parler de réelle tendance, seuls les mois à venir pourront confirmer ou infirmer cette dernière. De fait, la demande en matière d’immobilier reste très importante et l’offre insuffisante.
Il est vrai que plus tôt dans l’année [ndlr : 2016] les projections tablaient sur un volume de nouveaux crédits immobiliers contractés pour l’année 2016 de 60 milliards de shekels ; force est de constater qu’avec un volume de 49.5 milliards pour la période janvier-novembre 2016 cet objectif pourra difficilement être atteint.
En parallèle, un autre indice continue de croître, et il se peut d’ailleurs que la baisse des volumes de crédits immobiliers en soit une conséquence, à savoir celui des taux des crédits immobiliers.
Ainsi, le mois d’octobre 2016 n’a pas dérogé à la règle, le taux fixe non-indexé est passé à 4.27 % contre 4.19 % pour le mois de septembre 2016 et 3.61 % pour le début de l’année. Il s’agit d’une augmentation de 18 % depuis le début de l’année.
Cette tendance se retrouve également pour les autres formules et s’explique de par la régulation de la BCI ; l’Autorité Anti-Trust a toutefois pris sur elle de vérifier si les banques n’avaient pas planifié et accordé leurs violons quant à l’augmentation des taux.
Globes
