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Immobilier 2025 : Tel Aviv confirme sa place parmi les villes les plus chères du monde
Immobilier 2025 : Tel Aviv confirme sa place parmi les villes les plus chères du monde

En 2025, Tel Aviv confirme son statut de ville la plus chère d’Israël et l’une des plus coûteuses au monde en matière de logement. Louer un appartement dans la capitale économique israélienne est devenu un défi, même pour les classes moyennes. Et acheter un bien immobilier ? Un objectif désormais inatteignable pour beaucoup.

Loyers à Tel Aviv : des chiffres qui donnent le vertige

Selon les derniers classements internationaux, le loyer mensuel moyen d’un trois-pièces en centre-ville de Tel Aviv atteint 3 088 dollars (environ 10 300 shekels). Un simple deux-pièces tourne autour de 1 667 dollars.

Ces tarifs placent la ville dans le top 25 des plus chères au monde pour les locataires, aux côtés de New York, Londres ou Singapour.

Prix d’achat au m² : Tel Aviv dans le top 10 mondial

Côté achat, le constat est tout aussi impressionnant. Le prix moyen du mètre carré à Tel Aviv est estimé à 18 469 dollars, soit environ 1,85 million de dollars pour un 100 m².

Cela classe Tel Aviv au 8e rang mondial, devant Paris, Munich ou Sydney. Malgré cette flambée des prix, les loyers n’augmentent pas au même rythme, ce qui limite les rendements locatifs.

Un rendement locatif faible pour les investisseurs

En moyenne, un investisseur immobilier à Tel Aviv peut espérer un rendement brut de 3 %, voire moins dans les quartiers périphériques.
À titre de comparaison, des villes comme Be’er Sheva offrent près de 4 % de rendement pour le même type de bien.

Ce décalage entre prix d’achat et revenus locatifs montre un marché déséquilibré, où la spéculation l’emporte souvent sur la logique économique.

Un marché sous pression : demande forte, offre limitée

La demande de logements à Tel Aviv reste très élevée, notamment portée par les travailleurs du secteur high-tech et les investisseurs étrangers.

Mais l’offre ne suit pas : peu de logements neufs, des projets ralentis par l’administration ou le contexte sécuritaire, et une densité déjà maximale dans certains quartiers.

Résultat : la compétition pour louer ou acheter est féroce, et les prix continuent de grimper.

Coût de la vie à Tel Aviv : un écart grandissant avec les salaires

Selon les données 2025 d’Expatistan, une personne seule dépense en moyenne 12 500 shekels par mois (plus de 3 400 dollars) pour vivre à Tel Aviv.

Le loyer représente souvent plus de 50 % du budget mensuel, ce qui pousse de nombreux habitants à quitter le centre-ville.

Même les salaires élevés du secteur technologique peinent à suivre. Le revenu moyen mensuel à Tel Aviv tourne autour de 3 500 dollars, bien en dessous du seuil d’accessibilité au logement.

Des conséquences sociales bien visibles

De plus en plus de familles quittent Tel Aviv pour des villes plus abordables comme Ramat Gan ou Petah Tikva.
Les jeunes peinent à se loger seuls et restent plus longtemps en colocation ou chez leurs parents.

Les nouveaux arrivants, y compris les olim (immigrants), se heurtent à un marché fermé, peu accessible sans garanties solides.

Comment résoudre la crise du logement à Tel Aviv ?

Plusieurs leviers sont envisageables pour rééquilibrer le marché immobilier à Tel Aviv :

  • Accélérer la construction via des procédures plus simples et des incitations fiscales ;
  • Développer le logement abordable, notamment les projets publics et les aides au loyer ;
  • Encadrer temporairement les loyers dans les quartiers les plus tendus ;
  • Améliorer l’accessibilité bancaire, notamment pour les primo-accédants.

Tel Aviv reste une ville dynamique et attractive, mais son marché immobilier est devenu l’un des plus fermés au monde.

Que ce soit pour louer ou acheter, les obstacles sont nombreux et les prix ne cessent d’augmenter. Si des mesures ne sont pas prises rapidement, Tel Aviv risque de devenir une ville réservée à une minorité très aisée, au détriment de sa diversité sociale et générationnelle.

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