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La réaction au Covid-19 : 24 % des crédits immobiliers gelés !
La réaction au Covid-19 : 24 % des crédits immobiliers gelés !

24 % des crédits immobiliers ont été gelés du fait des conséquences économiques du Covid-19, contre 3 % en temps normal.
0.81 % des crédits immobiliers sont en impayé depuis plus de 90 jours.
Au mois d’avril 2020, les crédits immobiliers ont connu une accalmie avec seulement 4.9 milliards de shekels de nouveaux crédits contractés.

Au cours du mois d’avril 2020, seuls 4.9 milliards de shekels de nouveaux crédits immobiliers ont été contractés contre 8.7 le mois précédent.
Cette baisse bien qu’observée chaque année en raison des célébrations religieuses liées à la Pâque juive et son cortège de jours chômés, est également à imputer au fait que nombre d’emprunteurs en-devenir, ont choisi de décaisser leur emprunt dès que faire se peut, et donc pour nombre d’entre eux au cours du mois de mars,  afin de parer au tsunami qu’ont connu les marchés boursiers et ayant eu pour conséquence une flambée des taux d’emprunt.

Quel lien entre emprunt bancaire et marchés boursiers ? Le coût de l’argent pour les banques qui a augmenté ; pour rappel, les banques empruntent elles aussi l’argent qu’elles prêtent à leurs clients.
Semble que ces-derniers furent bien avisés, les taux ayant flambé au cours du mois d’avril, poussant même la BCI – Banque Centrale d’Israël –  a appelé à la raison les banques et à se garder de répercuter leur perte de rentabilité sur leurs clients.

Dans les faits, les taux ont augmenté en moyenne de 33 % au cours du mois d’avril 2020.

Durant cette même période, la BCI a appelé les banques a facilité le report provisoire du paiement des échéances de leurs emprunteurs.
Cette possibilité existe à n’importe quel instant pour l’emprunteur ; les banques ont simplement facilité les démarches et communiqué sur ce point durant la crise du Covid-19.

Actuellement, le volume total des crédits immobiliers gelés est de 92.4 milliards de shekels, soit environ 24 % du total des emprunts immobiliers en cours.
Afin de mettre en perspective et de saisir l’ampleur des conséquences des mesures de confinement sur l’Économie, il convient de mettre ces chiffres en perspective : en temps normal, les crédits immobiliers dont les échéances sont reportées représentent 3 % des emprunts immobiliers en cours pour un volume total de 10 milliards de shekels !

Parallèlement, 0.81 % des crédits immobiliers sont actuellement en situation d’impayé depuis plus de 90 jours pour un volume global de 3.1 milliards de shekels ; là encore, il convient de comparer ces chiffres à une situation normale… ce pourcentage est le plus important au cours de ces 5 dernières années.

Durant la crise du Covid-19, les banques ont permis à leurs clients de solliciter un report de leurs échéances pouvant aller jusqu’à 3 mois en moyenne (4 mois pour certaines banques), ce que nombre de leurs clients ont demandé.
Il est toutefois bon de rappeler que cette démarche à un coût : une échéance mensuelle plus importante par la suite et un coût total du crédit plus important.

Concernant les nouveaux emprunts contractés au cours du mois d’avril 2020, plus de 41 % d’entre eux – soient environ 2 milliards de shekels – étaient à effet levier élevé, à savoir 60 % ou plus de la valeur du bien objet du financement, soit le chiffre le plus élevé depuis 2012, lorsque la BCI avait redéfini les ratios de levier en matière de financement : 75 % pour un primo-accédant, 70 % pour un changement de résidence principale et 50 % pour un investisseur.

Enfin, à mesure du retour à la normale, semble que les taux connaissent actuellement un retour à la normale, qu’il s’agisse des emprunts indexés au shekel ou encore aux devises étrangères.

Rappelons, qu’au pic de la crise – durant le confinement – les banques ont non seulement répercuté le coût de l’argent sur leurs clients, mais ont également augmenter les marges bancaires pratiquées en raison de l’augmentation du risque ; de fait, face à des conséquences désastreuses du confinement sur l’Économie locale, mais également mondiale, force est d’admettre que le risque emprunteur augmente en flèche.

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