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Prix de l’immobilier en Israel : 3ème position des pays ayant enregistrés une hausse
Prix de l’immobilier en Israel : 3ème position des pays ayant enregistrés une hausse

Selon le magazine The Economist, le prix de l’immobilier en Israël est le troisième plus élevé parmi les 26 pays ou le prix des maisons a le plus augmenté ces dernières années.

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Le prix des maisons en Israël a augmenté de 87,1% entre 2008 et 2014. Cela fait d’Israël le troisième pays avec la plus forte augmentation parmi les 26 pays recensés. Cependant, selon le magazine, le prix des maisons israéliennes n’est pas particulièrement surévalué.

Les seuls pays qui ont connu une augmentation plus forte du prix des maisons au cours de la même période sont le Brésil et Hong Kong. Pour de nombreux pays, cette période a été marquée par la pire récession depuis la Grande Dépression des années 30, qui comprenait une forte baisse des prix de l’immobilier, et a entraîné de nombreux pays dans une lutte pour se rétablir.

Comme Israël, le Brésil et Hong Kong n’ont jamais subi une forte baisse du prix des maisons. Au Brésil les prix ont augmenté de 200% au cours des sept dernières années et de 119,4 % à Hong Kong. Par comparaison, les trois prochains pays avec la plus forte augmentation des prix – l’Allemagne, l’Australie et le Canada – ont connu des hausses de l’ordre de 30 à 33%.

Selon The Economist, plus récemment le rythme d’Israël a eu tendance à se rapprocher de la moyenne. Sur les 19 pays où les prix des maisons ont augmenté en 2014, le rythme médian des gains était de 5,2% après inflation, au même rythme que celui d’Israël. En Irlande, les prix ont augmenté de 16,2% en 2014, la hausse la plus rapide des 26 pays étudiés.

Comme l’Economist a noté, partout dans le monde les marchés immobiliers ont été alimentés par des taux d’intérêt extrêmement bas. Les banques centrales s’appuient sur ​​des politiques macroprudentielles (la réglementation macroprudentielle caractérise une approche de la réglementation financière visant à atténuer le risque du système financier dans son ensemble ou le « risque systémique »), tels que de strictes critères de prêt pour les banques, afin de freiner le prix des logements.

Actuellement, le taux directeur de la Banque Centrale d’Israël (BCI) est de 0,1%, ce qui est un niveau historiquement bas. Récemment, il y a eu des discussions visant à faire baisser le taux en dessous de zéro. Toutefois, dans l’intervalle, la banque a imposé certaines restrictions sur les prêts hypothécaires dans le but de décourager les emprunts excessifs.

Selon l’Economist, la BCI a plus ou moins réussie. Mesuré contre les loyers, le magazine dit que le prix des maisons israéliennes était seulement surévalué de 10% l’année dernière. Par comparaison, dans sept pays, cette mesure a montré que les maisons ont été surévaluées de 25% ou plus.

Selon une autre étude du magazine ou étaient analysés les prix de domiciles contre le revenu disponible par personne, il n’y avait pas de données pour Israël. Mais dans de nombreux autres pays où il y avait des données comparatives, il y avait souvent un grand écart entre les prix par rapport aux revenus et les prix par rapport à la location. Par exemple, au Canada, où les prix ont augmenté de 29,5% en sept ans, les maisons étaient surévaluées de 89% par rapport au loyer, mais seulement de 35% par rapport aux revenus.

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