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Standard & Poor’s Maalot :  » Les prix des logements vont continuer à augmenter en 2017 « 
Standard & Poor’s Maalot :  » Les prix des logements vont continuer à augmenter en 2017 « 

L’agence de notation Standard & Poor’s Maalot a publié ses prévisions : le secteur alimentaire va continuer à souffrir d’une concurrence grandissante ; les banques vont augmenter leurs collatéraux pour les prêts octroyés ; les compagnies d’assurances se verront contraintes de renforcer leurs capitaux.

C’est sur fond de taux directeur bas, en parallèle d’une Croissance soutenue et de l’élection de Donald TRUMP avec les conséquences qu’elle a eu dans le monde, que l’agence de notation Standard & Poor’s Maalot a publié ses prévisions pour l’année 2017, pour les secteurs les plus importants de la bourse de Tel Aviv.
De ces prévisions ressortent notamment que les prix de l’immobilier vont continuer à croitre en 2017, et que cette augmentation pourrait toutefois s’atténuer pour peu que les ventes dans le cadre d’opérations dites de  » prix ciblé  » augmentent.
Par ailleurs, et sous l’impulsion de la régulation imposée par la BCI, les banques vont augmenter leurs collatéraux pour garantir les prêts octroyés, et cette tendance devrait se renforcer – les ratios augmenter – en fonction de l’exposition des banques sur le marché des prêts hypothécaires et aux particuliers.

Pour ce qui est du secteur alimentaire et de la vente au détail, les marges des distributeurs devraient continuer à s’éroder.

Secteur bancaire.

Tandis que la croissance des grandes banques fut faible en 2016 pour cause de ratios de sécurité imposés par la régulation de la BCI – Banque Centrale d’Israël – et auxquels les banques devront répondre dès le 01/01/2017, ces ratios furent également une aubaine pour de petites banques ayant augmenté de manière considérable leurs prêts alloués aux PME.
Toutefois, la BCI a prévu des allègements pour ces ratios dans le cas où les banques augmenteraient leurs performances ; cette tendance devrait continuer en 2017.
Par ailleurs, de même qu’en 2016, les banques devraient continuer à être plus exposées en matière de prêts immobiliers et prêts aux particuliers.

Concernant la rentabilité, elle sera affectée par les ratios imposés par la BCI qui continueront à se faire ressentir, mais également par le taux directeur qui devrait rester bas selon les déclarations de la BCI, rendant les épargnes moins intéressantes.

 » Dans l’ensemble, les banques israéliennes sont dans la moyenne comparativement aux autres pays occidentaux. Du fait des ratios imposés par la régulation de la BCI, elles devraient diminuer leurs dépenses en 2017 ; ces-derniers permettent également aux banques de solidifier leurs bases et de se créer un  » airbag  » en cas de pertes « .

Secteur immobilier : les prix devraient continuer à augmenter.

Pour les analystes de l’agence de notation Standard & Poor’s Maalot, les chiffres de l’immobilier du troisième trimestre 2016 confirment la tendance qui est à l’augmentation et rien ne laisse présager une baisse ou encore un ralentissement. L’année 2016 a connu la mise en chantier de 48,000 logements si bien que l’offre est insuffisante pour faire baisser les prix.
Toutefois, l’octroi de permis de construire est en augmentation de 4.50 % comparativement à la période janvier-août 2015, avec l’octroi de permis de construire pour 38,000 logements pour la période janvier-août 2016.

Par ailleurs, et à la faveur d’une inflation faible et d’une politique monétaire menée par la BCI ayant pour conséquence de maintenir un taux directeur bas, les taux d’emprunts restent historiquement bas et ce en dépit de l’augmentation par les banques de leurs marges du fait de l’augmentation des ratios de fonds de garanties hypothécaires que la BCI impose aux banques de mettre en collatéral des prêts octroyés.

Sur le court terme, les prix devraient continuer d’augmenter du fait de la lente mise en place de plusieurs réformes, telles que celles ayant attraits à l’octroi de permis de construire, ou encore ayant pour but de pallier à la carence de promoteurs ; pour autant, et à la faveur d’une fiscalité spécifique aux investisseurs rendant l’investissement immobilier moins attractif, l’augmentation des prix de l’immobilier devrait ralentir sur le moyen terme.

Globes

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