Selon le FMI – Fond Monétaire International – les prix de l’immobilier israélien ont augmenté de 7.50 % en 2016, tandis que la BCI – Banque Centrale d’Israël – avance le chiffre de 6.30 %.
» L’économie israélienne est à un carrefour de défis à relever « .
Suite à sa visite en Israël début 2017, le FMI a publié le 29/03/2017 son rapport complet sur l’économie israélienne, dans lequel elle encense les différents gouverneurs économiques israéliens pour leurs politiques micro-économiques menées, bonnes, sûres et solides.
Pour autant, pour le FMI et » bien que les perspectives à court-moyen terme sont positives, Israël se trouve à un carrefour de défis à relever : des prix élevés en matière d’immobilier, de grosses inégalités de revenus et un taux de pauvreté élevé, mais également une frange importante démographiquement de la population active ne participant que très peu à la productivité du pays (tels que les religieux ou les femmes arabes). Ainsi, il est recommandé de continuer à mener la politique macro-économique actuelle, tout en la conjuguant à des réformes profondes en vue d’optimiser le potentiel de croissance du Marché tout en estompant les inégalités de revenus et de richesses entre les différentes couches socio-économiques de la population « .
En outre, le FMI encourage à mener des politiques visant à augmenter l’offre en matière de logements pour les jeunes couples et les populations à revenus modestes, notamment en agissant sur les collectivités locales afin d’augmenter le nombre de mises en chantier.
Pour le FMI, » bien que les prix de l’immobilier sont élevés en Israël en particulier à Tel Aviv, ces-derniers ne sont pas dus à une bulle financière ou immobilière, mais plutôt à l’augmentation des revenus des ménages, ainsi qu’à un taux directeur bas « .
Par ailleurs, le FMI constate que l’endettement des ménages à connu une augmentation similaire à celle de l’immobilier, soit 7.50 % ; ainsi, l’endettement des ménages représente 74 % des revenus disponibles de ces-derniers, ce qui reste finalement faible.
Par ailleurs, le FMI constate que le Marché montre quelques signes de faiblesses fin 2016, notamment en matière de vente d’appartements en VEFA, mais également en matière d’octroi de prêts bancaires.
Ces signes s’expliquent en grande partie de par la politique macro-économique prudente menée par la BCI en matière de prêts immobiliers ayant eu pour conséquence de rendre ces-derniers plus chers, mais également de par la politique gouvernementale menée en matière de fiscalité immobilière.
» Il est difficile d’estimer les tendances du marché de l’immobilier, notamment de par l’influence des investisseurs immobiliers sur ce-dernier », a souligné le FMI.
Et l’actuel ministre des Finances, Moshé KAHLON, de réagir à la publication du rapport du FMI » le FMI classe Israël avec ce rapport dans le peloton de tête des meilleures économies mondiales ; comme souligné dans ce rapport, notre économie est en pleine croissance, prospère, stable et avec un faible taux de chômage. Les conclusions de ce-dernier rejoignent également celles de l’Économiste gouvernemental, à savoir que la Croissance a amené à une augmentation des revenus des ménages, y compris les couches les plus modestes de notre société. Par ailleurs, le FMI salue également notre politique économique ayant permis d’assurer une forte croissance sur fond de décentralisation, tendance qui devrait également selon le FMI se maintenir. le rapport salue également notre politique de logement et les mesures mises en place, ainsi que la centralisation des prises de décision dans ce domaine par le seul ministère des Finances « .