Malgré les belles promesses de baisse des prix, les prix de l’immobilier vont remonter : fort et vite !
À chaque fois c’est la même chose : tous les journaux nous servent la même » une » en matière d’immobilier avec des titres chocs, tels que » Les prix stagnent » ou encore » Vers une baisse des prix amorcée « , mais est-ce réellement le cas ?
Il est vrai qu’actuellement les chiffres font état d’un ralentissement des ventes, en particulier pour la périphérie et pour les biens dits de » luxe » et dans une moindre mesure dans les zones à forte demande.
Au total, il est question d’une baisse globale du nombre de vente d’environ 10 à 20 % ; il est donc juste de parler de baisse, certainement pas de stagnation.
Les ventes continuent en Israël et la baisse des mises en chantiers observées vient simplement du fait que les ventes de premières mains ont baissé ; semble que ceux ayant initié les opérations dites de » prix ciblé » n’ont pas pris en considération que la baisse des ventes voulue et devant permettre une baisse des prix, allait entrainer une baisse des mises en chantiers.
Au-delà de ça, l’on observe pas réellement une baisse des prix, tout au plus un ralentissement de leur augmentation.
Mais qu’en sera t’il d’ici deux ans ? Les prix de l’immobilier vont continuer à augmenter en Israël, et ce très prochainement !
La question est simplement sous quels délais : d’ici quelques mois ou dans l’année ?
Quid de la demande ? Aucune inquiétude de ce côté, le marché n’a pas à être inquiet de ce point de vue : la demande va rester très forte !
Avec une forte natalité comparativement aux autres pays occidentaux, un flux continu de nouveaux immigrants, une augmentation des divorces, et autres… la demande est quasi exponentielle.
Concernant l’offre ? Elle est égale d’une année sur une autre et quand bien même elle connait quelques augmentations épisodiques, elle reste toutefois bien en deçà de la demande.
Pourtant, certains se gargarisent d’une hypothétique baisse de la demande ; que l’on ne s’y trompe pas ! Il est simplement question des effets secondaires des opérations dites de » prix ciblé » : certains attendent d’être tirés au sort ; d’autres, que les prix baissent suite à ces opérations.
Et cette baisse n’arrivera pas ! Peut-être que sur du très court-terme, une année ou deux, nous pourrions assister à une faible baisse, mais à l’approche des élections ceux ayant attendu comprendront qu’au cours de leur période d’attentisme ils n’ont pu accéder à la propriété foncière et que rien ne garantit que la politique du futur gouvernement en matière de Logement restera la même.
Cette prise de conscience entraînera indéniablement une ruée sur l’immobilier provoquant inexorablement une augmentation des prix.
La seule solution pour endiguer cette augmentation est d’augmenter l’offre en matière de logements, mais également pour ce faire de terres constructibles, en particulier dans le Centre du pays, mais aussi dans les autres zones à forte demande.
La solution consiste également à développer les banlieues des grandes villes, et à encourager l’augmentation de l’offre par tous moyens à sa disposition, notamment par le biais d’opérations de renouvellement urbain.
Actuellement, l’État a créé une augmentation artificielle qui ne fait que repousser le problème – sans le résoudre – en ne s’adressant qu’à une certaine frange de la population.
La chute n’en sera que plus dure…
Nous avons connu le même scénario en 2015 : durant des mois les prix de l’immobilier avaient stagné suite à l’annonce de l’opération promue par l’ancien ministre des Finances, Yair LAPID, à savoir l’opération dite de » 0 TVA « .
Lors des élections anticipées ce plan n’étant plus d’actualité les prix connurent une flambée de 8 % en l’espace de 6 mois !
Tous les indicateurs montrent que nous sommes actuellement dans un scénario similaire.
Bien évidemment, rien n’est encore scellé, mais les similitudes sont trop grandes pour ne pas être inquiétantes.
Calcalist