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Bulle immobilière : Être ou ne pas être … on se pose de plus en plus la question !
Bulle immobilière : Être ou ne pas être … on se pose de plus en plus la question !

Sur fond de loyer moyen ayant augmenté de 65 % – et non 40 % comme certains le pensaient – et de taux d’emprunts en baisse, l’investissement immobilier semble bien moins spéculatif que de par le passé.

Est-ce que les dispositions prises à l’encontre des bailleurs ne seraient pas excessives ?

Au cours de la dernière décennie, les investisseurs immobiliers ont souvent été accusés d’embraser à tort le marché de l’immobilier israélien.
Et pour preuve : depuis 2008 les prix à l’achat ont explosé ; en moyenne 125 % selon les chiffres du BCS – Bureau Central des Statistiques !
Les présumés 40 % d’augmentation du coût des loyers  au cours de la même période font figure pâle à côté de cette augmentation.

Ainsi, les politiques et autres économistes n’ont eu de cesse de pénaliser les investisseurs immobiliers afin de tenter de les faire se détourner de ce marché : impôt sur la plus-value, augmentation de la taxe d’acquisition, projet de loi sur le 3ème bien immobilier, etc…

Mais les derniers chiffres attestent d’un échec de ces différentes mesures.

Dans les faits, les prix des locations n’ont augmenter  » que  » de 65 %, ce qui reste très en deça de l’augmentation des prix à l’acquisition et ce selon les chiffres du BCS.
Toutefois, il est tout de même question d’une sacrée différence entre les 40 % supposés et les 65 % démontrés par les chiffres du BCS.

À l’aune de ces chiffres, tous y compris les économistes s’entendent sur la pertinence de l’investissement immobilier d’un point de vue économique et investissement.
De fait, l’augmentation des prix de l’immobilier conjuguée à celle des loyers sur fond de taux d’emprunts en chute rendent inutiles tous chiffres ou études supplémentaires pour confirmer le bien-fondé de l’investissement immobilier au cours des dernières années.

Un simple calcul permet de démontrer que le taux de rentabilité n’a baissé que de 1 %, tandis que les taux d’emprunts ont baissé de plusieurs pour-cent.
Les grands perdants sont les locataires qui doivent faire face à des loyers en constante augmentation sans bénéficier d’aucune alternative, tel un concours bancaire avec un taux en baisse… C’est d’ailleurs un  » ras-le-bol  » de ces augmentations qui avait amené les israéliens à manifester en masse en 2011.

Ironie du sort, le gouvernement a créé un conseil chargé de conseiller le BCS sur sa méthode de recensement afin de mettre en lumière une baisse des prix, suite aux différentes mesures mises sur pied en ce sens par les politiques.
Or, le seul constat qu’ils puissent faire est celui de l’explosion des prix, que ce soit à l’achat, comme à la location, discréditant au passage l’actuel ministre des Finances, qui se gargarise tous les mois du fait que les investisseurs immobiliers se détournent de ce marché faisant ainsi diminuer le nombre de logements disponibles sur le marché locatif…

Et ne parlons pas des conséquences macro et micro-économiques des cours de l’immobilier ou encore de leur impact sur l’inflation.

À ce sujet, le BCS se mord les doigts de s’être engagé à corriger les chiffres en reconsidérant leur impact sur les chiffres et indices depuis 1999 tant la tâche semble ardue.
Chaque changement ou correction des indices des prix de l’immobilier aura bien évidemment un impact majeur sur l’indice des prix à la consommation.

Globes

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