Selon les prévisions du FMI – Fonds Monétaire International – l’inflation devrait atteindre les 0.70 % d’ici la fin 2018, soit bien en dessous des objectifs fixés par la BCI – Banque Centrale d’Israël.
En matière de Croissance, elle devrait osciller entre 3.30 et 3.50 % pour 2018 et 2019.
Selon ces-dernières, la Croissance devrait être de 3.30 % en 2018 et de 3.50 % en 2019. Ces chiffres sont similaires à ceux prévus par les économistes de la BCI et de différents acteurs du marché financier.
Le 16/04/2018, le Gouverneur de la BCI, Karnit FLUG, présentait les prévisions corrigées de la BCI avec un objectif de Croissance à 3.40 % en 2018 et 3.50 % en 2019.
Il s’agît là de taux bien plus élevés que ceux prévus par le Fonds pour les Économies Développés.
Selon les économistes du FMI, l’inflation ne devrait atteindre les objectifs fixés par la BCI, à savoir une inflation annuelle oscillant entre 1 et 3 %, uniquement à partir de 2019.
Pour l’heure, elle devrait être de 0.70 % à la fin 2018, soit bien en deçà de la limite basse fixée.
Par ailleurs, l’Économie israélienne devrait jouir d’un excédent du compte courant de la balance des paiements, mais il devrait passer de 3% du PIB en 2017 à 2,6% -2,7% en 2018 et 2019, ce qui devrait soutenir l’affaiblissement du shekel face au dollar US.
En parallèle, d’autres économies dans le monde développé devrait atteindre une inflation de 2 % courant 2018.
Concernant la notation d’Israël, l’agence de notation Fitch a maintenu la note de A+ avec des prévisions stables pour Israël : « la situation fiscale en Israël reste un point faible pour cette dernière comparativement aux autres pays ayant une note de A ».
Et de rajouter que le récent budget est susceptible d’entraîner une augmentation des dépenses publiques afin de faire face aux plaintes du public concernant le coût de la vie.
La société prévoit que le ratio entre dette et PIB commencera à augmenter en 2019, sur fond d’un déficit du PIB de 2,8% en 2018 et de 3% en 2019 (supérieur à l’objectif de déficit fixé par le gouvernement). Dans ce contexte, les économistes de Fitch notent que dans le contexte des pressions exercées par les partis politiques avant les prochaines élections, il y a un « risque » de réductions d’impôts supplémentaires, ce qui suggère que cela n’est pas souhaitable.
Enfin, en matière de taux directeur, ce-dernier étant un outil de la relance pour l’inflation, la BCI n’a pas prévu de le rehausser pour l’instant et tant que les limites de l’inflation fixées ne seraient pas atteintes.
Ainsi, il devrait se maintenir à 0.10 % au moins jusqu’en 2019, permettant un Prime à 1.60 % en matière de concours bancaire.
Pour rappel, le Prime est généralement commercialisé minoré d’une commission bancaire en matière de crédits immobiliers ou majoré lorsqu’il s’agît de crédits commerciaux et autres concours hors hypothécaires.
Ynet