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La contraction du marché de l’Immobilier pousse les banques à la Concurrence
La contraction du marché de l’Immobilier pousse les banques à la Concurrence

Les augmentations du taux Directeur de la banque centrale, et donc des taux d’emprunts, ont provoqué une contraction du marché de l’immobilier et par là même, une baisse des volumes de crédits immobiliers contractés.

Cette nouvelle situation joue en faveur des emprunteurs en devenir : les banques se battent pour retenir un client, à plus fortes raisons quand ce dernier à reçu des propositions de la part de la concurrence.

Après une année au cours de laquelle les ménages ont inondé les banques de demandes de concours bancaires avec un emprunt moyen en constante augmentation, la hausse des taux d’intérêt a finalement eu raison d’une tendance que l’on pensait irréversible.

Cette nouvelle donne a provoqué une contraction du marché immobilier et donc du volume des crédits immobiliers contractés, si bien que les banquiers qui rejetaient les clients, et ne se « battaient » pas contre les offres concurrentes, se battent désormais pour chaque transaction.

En témoignent d’ailleurs de nombreux courtiers en crédits immobiliers : « les coups de fils et relances de banquiers se multiplient. Les mêmes qui, il y a peu encore, ne répondaient pas aux courriels ou encore ne traitaient pas un dossier, nous invitant à nous tourner vers une autre banque, sont tout à coup devenus disponibles et prévenants ; quel coup du sort ! ».

Ce changement de rapports de force et cette baisse drastique du volume de crédits immobiliers contractés, pousse les banques à s’intéresser à nouveau au marché des rachats de crédits, mais également à se battre pour retenir un client, à plus fortes raisons quand ce dernier à reçu des propositions de la part de la concurrence.

En raison de l’augmentation du taux Directeur de la BCI – Banque Centrale d’Israël – et plus généralement des taux d’emprunts au cours de l’année écoulée, il est primordial de mettre à son profit cette opportunité, en veillant à recevoir plusieurs propositions de financement, préambule à une négociation ténue, afin d’être certain de bénéficier des meilleures conditions de financement.

D’ailleurs, la dernière réforme de la BCI portant sur la transparence de l’information mise à disposition par les banques dans le cadre d’un crédit immobilier entrée en vigueur il y a environ un mois, devrait grandement faciliter les choses en matière de comparaisons.

Dans le cadre de cette réforme, les banques sont dorénavant tenues de fournir aux emprunteurs en devenir un accord de principe dont la rédaction est semblable au sein de chaque banque et reprenant les mêmes informations pour chacun, qui serviront de base à la comparaison entre les banques, notamment : coût prévisionnel de l’emprunt, mensualité prévisionnelle et mensualité prévisionnelle la plus élevée attendue, etc…

L’un des comportements les plus répandus au sein des emprunteurs, et qui s’explique de par une volonté de boucler au plus vite son achat, consiste à structurer son prêt de telle sorte à ce que l’échéance mensuelle soit calquée sur la capacité maximale d’emprunt, les emprunteurs en devenir tablant sur une augmentation à venir de leurs revenus leur permettant de faire face à une éventuelle augmentation de la mensualité en cas de remontée des taux.

Pour autant, semble qu’il est souvent complexe de pleinement apprécier l’incidence de ladite remontée sur les mensualités et donc de pleinement se préparer à cette dernière.

En ce sens, la nouvelle réforme prévoit que les accords de principe devront notamment inclure des simulations de l’évolution des mensualités selon différents scénarios.

Aux termes des simulations que prévoient les accords de principe, les banques devront également faire apparaître trois emprunts-types, composés des mêmes formules, et communs à toutes les banques et ce afin de permettre une meilleure comparaison des différentes propositions bancaires ; pour ce faire, il faudra simplement communiquer à la banque : montant d’acquisition, montant du financement et durée souhaités.

Il conviendra, évidemment, de transmettre les mêmes informations aux différentes banques sollicitées pour pouvoir comparer au mieux.

Enfin, chaque emprunt-type précisera le TAEG prévisionnel, ainsi que la mensualité prévisionnelle.

Il conviendra également de demander à la banque de préparer une quatrième simulation prenant en considération l’évolution à venir des revenus, mais aussi des revenus exceptionnels ou encore déblocage de fonds eux aussi à venir.

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