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Chute historique des crédits immobiliers sur fond de guerre : quel devenir pour le marché Immobilier ?
Chute historique des crédits immobiliers sur fond de guerre : quel devenir pour le marché Immobilier ?

Le volume des crédits immobiliers contractés au cours du mois d’octobre, n’était que de 4.59 milliards de shekels, soit le chiffre mensuel le plus bas depuis octobre 2019.

Les chiffres de novembre devraient également être faibles.

La guerre qui a débuté le 7 octobre affecte également le marché des crédits immobiliers.

Selon la Banque Centrale d’Israël, le montant des prêts hypothécaires contractés au cours du mois où la guerre a éclaté n’était que de 4.59 milliards de shekels. Il s’agit du volume le plus bas depuis octobre 2019 et même d’un volume inférieur à celui du début de la crise de Covid-19 en mars 2020.

La souscription d’un prêt immobilier se faisant généralement après l’achat d’un logement, les chiffres d’octobre reflètent donc également les transactions de septembre et des mois précédents.

Ainsi, l’on peut s’attendre à ce que le volume des prêts hypothécaires soit également faible au cours des mois de novembre et décembre, dans la mesure où le marché Immobilier est pratiquement aux arrêts.

Rappelons que dès le début de la guerre, la plupart des banques ont proposé des solutions de gel des remboursements des prêts immobiliers, jusqu’à 12 mois pour certaines d’entre elles, sur la base du Capital et des Intérêts.

Les échéances reportées seront additionnées sous forme de capital au capital restant dû, puis amorties sur la période restante, une fois la période de gel finie.

À noter que cette initiative a été encouragée et saluée par la Banque Centrale d’Israël.

Au cours des mois précédant la guerre, l’on observait un certain réveil du Marché, avec un volume de 7 milliards de shekels contractés en août et de 5.5 milliards en septembre, mois de célébrations religieuses et donc, de nombreux jours chômés.

Cette reprise était notamment à imputer à l’arrêt des augmentations du taux Directeur par le Gouverneur de la BCI.

Le précédent volume le plus bas avait été enregistré en avril dernier, avec un total de seulement 4.612 milliards de shekels, lorsque la BCI continuait d’augmenter son taux Directeur afin d’endiguer l’Inflation.

D’autre part, le montant record des prêts immobiliers contractés au cours d’un même mois le fut en mars 2022, avec un volume total de 13.432 milliards de shekels, soit un mois avant le début de la séquence d’augmentation des taux d’intérêts en Israël.

Il convient de rappeler que depuis avril 2022 et la hausse des taux, les promoteurs ont passablement ralenti les mises en chantier, avant que ces derniers ne soient quasiment aux arrêts depuis le début de la guerre.

En ressort une crise du secteur de la construction avec des autorisations exceptionnelles permettant de faire entrer près de 10,000 travailleurs étrangers sur le territoire israélien, principalement depuis la Chine.

Or, les problèmes structurels ayant poussé à l’augmentation des prix au cours des deux dernières décennies sont toujours en place.

Cette problématique, conjuguée à une augmentation de l’Alya en raison de la flambée de l’antisémitisme à l’étranger crééra à n’en point douter une tension sur la Demande, cependant, l’Offre, en raison des ralentissements sus-mentionnées, sera encore moindre.

En ce sens, tout laisse présager une nouvelle flambée des prix de l’Immobilier au sortir de la guerre et de la baisse des taux.

Semble, que la période actuelle peut paradoxalement être propice à l’achat immobilier.

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