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2019, l’année de tous les records pour les crédits immobiliers
2019, l’année de tous les records pour les crédits immobiliers

2019 fut l’année de tous les records en matière de crédits immobiliers avec un volume global de 67 milliards de shekels contre 59 en 2018, soit une augmentation de 13 %.
En cause ? Des taux d’emprunts bas et des pourcentages de financement élevés dans le cadre des opérations dites de  » prix ciblé « .

Selon les chiffres publiés par la BCI – Banque Centrale d’Israël – le 27/01/2020, semble que les taux d’emprunt bas, ainsi que les pourcentages de financement élevés octroyés aux primo-accédants, au nombre desquels ceux ayant fait l’acquisition d’un bien dans le cadre des opérations dites de  » prix ciblé « , ont contribué à faire de 2019 l’année de tous les records en matière de crédits immobiliers, avec un volume global de 67.6 milliards de shekels décaissés.
Comparativement à 2018, au cours de laquelle furent décaissés 59.5 milliards de shekels, il est question d’une augmentation de 13.60 %.
2019 a donc réussi à dépasser 2015 et ses 64.7 milliards de shekels, qui semblait jusqu’à présent être l’horizon indépassable sur ce marché.

Comme chaque année, décembre fut un mois d’effervescence, les banques souhaitant boucler l’année par un maximum de décaissement.
Ainsi, en décembre 2019 furent décaisser 7.2 milliards de shekels, soit 24 % de plus qu’en décembre 2018 (5.8 milliards de shekels).

Au sein du système bancaire l’on explique cette augmentation en raison de plusieurs facteurs :

La baisse des taux d’emprunts en parallèle de la baisse des rentabilités des obligations d’État et des épargnes permettant de doper la rentabilité locative ;
L’afflux de primo-accédents sur le Marché, au nombre desquels ceux ayant fait l’acquisition d’un bien dans le cadre des opérations dites de  » prix ciblé « . Depuis mars 2019, les opérations dites de  » prix ciblé  » représentent 17 % des opérations immobilières réalisées et 12 % des crédits immobiliers décaissés, avec 7 milliards de shekels octroyés à 13,800 emprunteurs.

Selon le rapport de la BCI, la politique monétaire menée par la BCI au cours du second semestre 2019 aurait largement contribué à la baisse des taux d’emprunt et par la même à l’afflux de primo-accédants sur le Marché des crédits immobiliers ; ainsi, l’on peut lire dans le rapport que  » les chiffres du second semestre sont directement à corréler à une augmentation du nombre de transactions immobilières, tout particulièrement de la part des primo-accédants « .

L’on observe également une forte augmentation des financements à effet levier élevés, à savoir ceux oscillant entre 60 et 75 % de financement, et ce notamment en raison des opérations dites de  » prix ciblé  » qui sont généralement à des pourcentages de financement plus élevés que les acquisitions classiques.
Un autre facteur ayant permis l’augmentation de ce type de financement est l’allègement des collatéraux exigés par la BCI à mettre en place pour garantir ce type de prêts.

Les rachats de crédits à la faveur de taux d’intérêts plus bas ont également contribué à doper le volume des crédits immobiliers en 2019 ; ils ont d’ailleurs connu une augmentation de 12 % en 2019 et représentent 9.1 milliards de shekels contre seulement 5.8 en 2018,

Et le numéro 2 de la Bank Of Jerusalem de conclure :  » 2019 fut une année charnière pour nombre de ménages ayant décidé de sortir de leur attentisme, tablant sur une hypothétique baisse des prix en raison de diverses opérations menées par le ministère des Finances en ce sens. Le miracle n’ayant pas eu lieu, ces-derniers ont décidé de se lancer et de revenir sur le Marché immobilier. Ce phénomène conjugué aux premiers appels de fonds dans le cadre des opérations dites de  » prix ciblé « , l’on arrive aux chiffres records de 2019 « .

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