Yoav Galant, le ministre du logement affirme « D’ici la fin de l’année nous espérons signer des accords avec au moins une société étrangère de construction. »
Le ministre ajoute : « Il manque à l’heure actuelle 100.000 logements en Israël et on suppose avoir besoin d’un million de nouvelles habitations d’ici vingt ans » (la majorité de ces logements étant destinés à la population juive dont 20% aux ‘harédims).
Or le domaine de la construction est encore trop précaire en Israël. Il faut quinze ans pour construire un quartier entier, alors que d’autres pays le font en cinq voir en trois ans en Europe de l’Est. La majorité des terrains appartiennent à l’Etat et de fait, les procédures nécessaires à une nouvelle construction sont très ralenties. De plus, un entrepreneur n’est responsable que d’un domaine, alors qu’à l’étranger une société est chargée de la construction du quartier de A à Z.
Un nouveau projet est mis en place permettant la collaboration avec des sociétés étrangères. Ceci afin d’emmener des travailleurs étrangers mais aussi de nouvelles technologies. Israël a beaucoup à apprendre de ses compagnies.
« Lorsqu’on voit que les sociétés chinoises construisent des immeubles entiers en quelques jours, on se dit que nous pouvons aussi réaliser de telles choses, mais pour cela l’expérience de compagnie étrangères nous ait nécessaire. »
Ce partenariat permettra de développer nettement le domaine de la construction. L’objectif est de répondre à la demande accrue en termes de logement en construisant plus vite, de meilleure qualité et à bas prix. Le gouvernement espère ainsi résoudre la crise du logement et baisser le prix de l’immobilier.
Israël, selon le ministre du logement, promet de facilité l’entrée de compagnies étrangères sur le marché, en créant des unités spéciales. Jusqu’à maintenant la complexité des procédures effrayait les investisseurs et entrepreneurs étrangers. Ceci expliquerait qu’Israël n’a travaillé qu’avec une seule compagnie étrangère.
Le nombre de travailleurs étrangers sur le marché de la construction est peu élevé, chose qui demande à être revue. Le gouvernement espère pour cela signer un partenariat avec six sociétés étrangères de construction, responsables de recruter 1.000 travailleurs chacune, pour une période de 5 ans.