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Crédit Immobilier en Israël : Pas d’augmentation des taux pour avril 2017 !
Crédit Immobilier en Israël : Pas d’augmentation des taux pour avril 2017 !

Le taux moyen indexé à l’inflation est de 3.88 % contre 3.93 % au mois de mars 2017 ; l’indexé au shekel est de 3.32 % contre 3.36 % le mois précédent.

Bien que ces derniers mois le marché immobilier connaisse une baisse du nombre des transactions et en conséquence le marché bancaire une baisse des concours bancaires octroyés, il est prématuré de parler de tendance durable ; ces baisses s’expliquent plutôt par le retrait des investisseurs immobiliers du marché à l’aune de la  » Loi sur le 3ème appartement  » [ndlr : cette loi prévoit que tout propriétaire de plus de 249 % de biens immobiliers soit assujetti à une redevance annuelle équivalente à 1 % de la valeur de l’un de ses biens immobiliers, avec une limite à 18,000 shekels/an], mais également par l’attentisme des acquéreurs potentiels éligibles aux opérations dites de  » prix ciblé  » [ndlr : appartements dont les prix très en deçà des prix du marché sont vendus dans le cadre d’une loterie soumise à de nombreux critères de participation].

Concernant les taux et selon les chiffres de la BCI – Banque Centrale d’Israël -, ils ont connu une augmentation continue au cours des deux dernières années jusqu’au mois d’avril 2017, mois inchangé en matière de taux (sont pris en compte les prêts contractés au mois de mars 2017 décaissés avant le 18/04/2017).
Ainsi, le taux moyen indexé à l’inflation au mois d’avril 2017 est de 3.88 % contre 3.93 % au mois de mars 2017 ; ils sont passés en moyenne de 4.19 % à 4.25 % pour une période oscillant entre 15 et 20 ans et de 4.23 % à 4.34 % pour une période oscillant entre 20 et 25 ans.

Les taux ont en majorité baissé pour des durées plus courtes.
Selon les limites définies par la BCI, l’inflation doit osciller entre 1 et 3 %/an.
Selon ces chiffres, le taux indexé à l’inflation réel oscille donc entre 5 et 6 %/an (taux nominal auquel est ajouté le taux de l’inflation).

Quand bien même l’on se baserait sur les chiffres de l’inflation actuels – le taux de l’inflation était quasi-nul ces dernières années et les perspectives sont de 1 % pour les années à venir), le taux global reste aux alentours des 5 %.

L’indexé au shekel est passé à 3.32 % contre 3.36 % le mois précédent (pour les décaissements jusqu’au 19/04/2017).
Pour une durée oscillant entre 15 et 20 ans, le taux moyen est passé de 4.69 % à 4.67 % ; pour les durées oscillant entre 20 et 25 ans le taux moyen se maintient à 5 %.
Le taux moyen indexé au shekel est une moyenne de l’ensemble des prêts octroyés dans ce type d’indexation, qu’il s’agisse de taux fixe ou variable.

Dans les faits, il n’est pas possible de comparer les deux taux : le fixe est plus sûr, mais plus cher d’entrée de jeu, tandis que le variable est actuellement moins cher mais il expose à un risque futur d’augmentation des taux dû notamment à une augmentation du taux directeur, à un manque de compétitivité inter-bancaire (à l’instar de l’année 2016), ou encore à des changements sur les marchés boursier ayant un impact direct sur les taux d’emprunt.

Concernant le taux directeur, la BCI a fait savoir qu’elle le maintiendrait à 0.10 % pour 2017.
Pour l’emprunteur, qui emprunte selon une formule dite de Prime, cela veut dire un taux de base de 1.60 % (les banques commercialisent le Prime, qui est le taux directeur publié par la BCI majoré de 1.50 %).
De fait, la commission en charge de débattre sur l’augmentation ou non du taux directeur a estimé que sur fond d’une inflation qui peine à reprendre, mais également du fait de différents indices macro-économiques du Marché, il n’était pas recommandé de rehausser le taux directeur.

Et les membres de la commission de se justifier  » au cours des 12 derniers mois l’inflation a connu une augmentation totale de 0.40 %, plus haut taux depuis juillet 2014 ; ce taux reste toutefois insuffisant et bien en deçà de nos objectifs « .
Ainsi, le Prime ne connaitra pas dans un futur proche d’augmentation dûe à une augmentation du taux directeur de la BCI, mais uniquement du fait d’un manque de compétitivité.
Pour preuve : l
es taux ont bien augmenté en moyenne de 1.50 % en 18 mois sans que la BCI ne touche au taux directeur….

Globes

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