Au cours du premier trimestre 2017, les investisseurs ont acquis en moyenne 1,500 propriétés immobilières/mois, soit une chute de 25 % des acquisitions comparativement aux premiers trimestres 2015 et 2016.

Bien qu’encore fort et soutenu, le marché immobilier connait une baisse ces-derniers temps.
Selon les chiffres de l’Économiste gouvernemental publiés fin mai 2017 dans sa revue hebdomadaire, au cours du premier trimestre 2017, ce sont 27,300 logements qui ont été acquis, avec 8,800 acquisitions faites en février et le même nombre en mars.
En d’autres termes, il s’agît là d’une baisse de 10 % comparativement au premier trimestre 2016.
Par ailleurs, est observée une chute des ventes de particuliers à particuliers, phénomène nouveau, si l’on ne tient pas compte du mois d’octobre 2016, mois quasi-chômé en raison du calendrier religieux.

Les plus grosses chutes ont toutefois été enregistrées pour les ventes d’appartements en VEFA – Vente En Etat Futur d’Achèvement, également dits de première main.
Au cours du mois de mars 2017, ce sont 2,200 appartements qui ont été acquis en VEFA, dont 300 dans le cadre d’opérations dites de  » prix ciblé « .

À ce stade, il est encore difficile de savoir s’il s’agît là d’une réelle baisse des ventes d’appartements en VEFA, ou simplement d’une baisse de l’offre due notamment au favoritisme de l’État des projets dits de  » prix ciblé  » [ndlr : en 2016, l’écrasante majorité des terres gouvernementales mises en vente dans le cadre d’appels d’offres ont été accordées à des promoteurs acceptant de promouvoir des projets selon les conditions imposées par les opérations dites de  » prix ciblé « ].
Fort à parier que la réponse se trouve quelque par entre ces deux raisons, toutefois le manque de données empêche de répondre de façon catégorique.

Le désinvestissement des investisseurs du marché immobilier s’est confirmé au cours du premier trimestre, avec une baisse de 25 % des acquisitions faites par ces-derniers comparativement aux premiers trimestres 2015 et 2016, ce qui se traduit dans les faits par 1,500 acquisitions/mois par des investisseurs au cours du premier trimestre 2017.

En parallèle, 2,200 appartements ont été vendus par des investisseurs au cours du mois de mars 2017, soient 700 logements en moins disponibles sur le marché locatif.

Au total le bilan acquisitions/ventes par des investisseurs est de 6,000 acquisitions contre 8,200 ventes, soient théoriquement 2,200 logements en moins disponibles sur le marché locatif, pour peu que ces ventes n’aient été faites qu’à des ménages ne possédant pas d’autres biens.

Autre donnée intéressante : les ménages vendant leur résidence principale pour en acquérir une plus grande le font à moindre frais. De fait, la différence de prix est passée de 59 % au cours du premier trimestre 2016 à 25 % pour le premier trimestre 2017.
Fort à parier que cette chute est principalement due à l’augmentation des taux d’emprunts, rendant les acquisitions plus difficiles.

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