Pour Adiel SHOMRON, directeur de l’Administration territoriale israélienne » il suffit que nous débloquions des terrains permettant la construction de 50,000 logements par an et que les propriétaires terriens privés en débloquent 30,000 de plus pour pouvoir éviter la prochaine crise immobilière « .
Le 27/07/2017 s’est tenue une conférence sur l’avenir de l’immobilier organisée par la revue économique Globes au cours de laquelle Adiel SHOMRON, directeur de l’Administration territoriale israélienne appelle à faire un bilan sur la situation actuelle, ainsi que des mesures prises : » après 21 plans d’aménagement urbain signés avec différentes municipalités, il convient de faire un bilan sur la situation de l’immobilier en Israël ; sommes-nous sur la bonne voie ? Devons-nous continuer la politique du Logement actuellement menée ? »
Il est revenu sur l’un des principaux rôle de son administration, les appels d’offres pour terres constructibles. » Il y a eu de par le passé des appels d’offres mal préparés, sans cahier des charges par exemple. Pour ma part, je mets un point d’honneur a vérifié chaque appel d’offres que nous faisons. Ainsi, en juillet 2017, l’intégralité des appels d’offres fait en 2016 ont été clos, avec un cahier des charges publié pour chacun, hormis peut être pour une petite quantité de logements à Netanya. Pour la mi-2017, nous en sommes déjà à 30,000 logements à travers les différents appels d’offres clos, ce qui n’est pas peu ! Nous mettons tout en oeuvre pour permettre la construction d’un maximum de logements avec un objectif de 50,000 nouveaux logements par an créés grâce à notre action. La demande étant actuellement de 60,000 logements/an, et l’on constate que 50 % des constructions se font sur des terres gouvernementales et l’autre moitié sur des terres privées. Pour peu que nous arrivions à nous en tenir à nos objectifs, soient 50,000 logements/an, et que les propriétaires terriens privés puissent en créer 30,000 supplémentaires/an, alors nous pourrions créer une offre suffisante pour éviter la prochaine crise immobilière en Israël « .
Un autre intervenant fut Eynat GANON, actuelle directrice du département du renouvellement urbain au sein du ministère du Logement, et dont dépend actuellement l’Autorité du renouvellement urbain en devenir.
Pour elle, » nous connaissons actuellement une nette progression en matière de renouvellement urbain. De fait, c’est seulement en 2013 qu’ont commencé à être fixés des objectifs dans ce domaine. Or, à ce jour nous avons déjà atteint des objectifs fixés pour 2024 ! « .
Avant de renchérir sur le fait que » dernièrement le gouvernement a autorisé un vaste projet de renouvellement urbain allant jusqu’en 2040 et passant notamment par des projets type Pinouy-Binouy [ndlr : projets consistant à reloger les habitants d’un immeuble/quartier provisoirement, afin de détruire leur immeuble/quartier et de reconstruire plus grand et neuf ; les anciens propriétaires reçoivent en contre-partie un appartement dont les loyers sont payés durant la durée des travaux, puis un logement plus grand]. Actuellement est planifiée la construction à venir de 51,800 logements dans le cadre de ce type de projets et 37 projets de ce type sont en cours de construction sur l’ensemble du territoire national, soient environ 17,600 logements. En moyenne, pour 1 logement détruit nous en construisons 4 ! « .
Elle a conclu sur les projets de type TAMA 38 qui » connaissent actuellement une stagnation pour la période 2015-2016 en matière de demande de permis de construire, qui s’explique par la mise en place de nouveaux alinéas dans le cadre de la loi les régissant, mais également de problèmes de régulation. Toutefois, dans l’ensemble, il est incontestable que c’es projets rencontrent un franc succès sur la majorité du territoire « .
Globes