Après des mois de relative accalmie et en dépit d’une stagnation du marché immobilier, le mois de mars 2018 fut celui de tous les records au cours des 18 derniers mois : un volume de 5.2 milliards de shekels contractés.
Deux raisons à cela, la proximité des célébrations de la Pâque juive, mais également un allègement des conditions à l’octroi d’un concours bancaire.
Après des mois de relative accalmie et en dépit d’une stagnation du marché immobilier, le mois de mars 2018 fut celui de tous les records au cours des 18 derniers mois.
Selon les chiffres de la BCI – Banque Centrale d’Israël – publiés le 29/04/2018, le volume des crédits immobiliers contractés au cours du seul mois de mars 2018 a atteint un total de 5.2 milliards de shekels, soit une augmentation de 20 % comparativement à février 2018 et de 16 % comparativement à mars 2017.
Ainsi, le mois de mars 2018 est celui de tous les records depuis août 2016 que ce soit en matière de volume, à savoir 5.2 milliards de shekels ou encore du nombre de prêts atteignant les 7,800 contrats de prêts.
L’une des raisons à cette reprise du marché est l’assouplissement de la BCI en matière de fonds de garantie hypothécaire à mettre en collatéral d’un concours bancaire, permettant à ceux dont l’apport personnel est insuffisant de contracter un concours bancaire plus important.
Pour rappel, et avant la réforme de la BCI dans ce domaine, les financements oscillant entre 60 et 75 % de la valeur du bien exigeaient de la part de la banque de mettre en collatéral du concours bancaire un pourcentage du prêt plus important que pour des concours bancaires plus faibles (ndlr : les fonds de garantie hypothécaire sont les fonds que la banque doit mettre en place dans le cadre d’un concours bancaire pour le garantir ; plus le pourcentage de financement est élevé plus leur ratio par rapport à ce-dernier est important).
Les nouvelles directives de la BCI permettant aux banques la mise en place de collatéraux moins importants, leur permettent de pratiquer des taux d’emprunt plus faibles et ainsi de faire baisser le coefficient d’endettement de leurs clients pouvant à leur tour solliciter un concours bancaire plus important.
Jusqu’à cette réforme, ils devaient contracter des prêts annexes à des conditions bien moins attractives que celles des crédits immobiliers afin de compléter leur apport personnel.
Au passage, ces prêts étaient généralement commercialisés par les banques…en d’autres termes, les banques limitaient les emprunts peu chers – les crédits immobiliers – au profit de prêts non-affectés aux conditions plus juteuses pour elles.
La proximité des célébrations de la Pâque juive est également une explication partielle à ces chiffres exceptionnelles, nombre d’emprunteurs préférant finir leurs démarches avant la période de fêtes.
Il est donc encore un peu tôt pour tirer des conclusions hâtives, à savoir s’il est bien question d’une reprise ou simplement d’un mois exceptionnel.
Selon les chiffres publiés 21,533 crédits immobiliers ont été contractés au cours du premier trimestre 2018 pour un volume global de 14.1 milliards de shekels, contractés à 38 % en Prime, 27 % en taux fixe non-indexé, 16 % en taux fixe indexé à l’inflation, 17 % en taux variable indexé à l’inflation et 2 % en formules indexées aux devises étrangères.
Ynet