D’ici 2040, Israël devrait compter 15 millions d’habitants.
Ces perspectives poussent à repenser l’aménagement du territoire qui passe également par le renouvellement des vieux bâtiments.
Le gouvernement israélien a défini le renouvellement urbain comme l’une des priorités nationales.
De fait, la population grandissante sur un territoire déjà exigu pousse à repenser son aménagement : d’ici 2040, la population israélienne devrait compter pas moins de 15 millions d’âmes.
En ce sens, loger cette population passera obligatoirement par le renouvellement urbain, notamment des immeubles construits dans la foulée de la création de l’État israélien, qui tombent actuellement en ruines.
Et le constat sur le terrain est consternant de l’aveu du chargé gouvernemental pour ce dossier : sur environ 70 comités en charge de l’aménagement urbain rencontrés, ce-dernier témoigne de ses visites sur le terrain « j’ai vu des immeubles insalubres, qui à mon sens ne sont pas habitables en l’état. La plupart d’entre eux se trouvent dans les centres des villes les plus anciennes du pays ou en périphérie de ces-dernières et seront nos premières cibles en matière de renouvellement afin de permettre à leurs habitants de vivre dans un environnement décent », avant de reprendre « ce renouvellement passe également par un mélange des populations, celle déjà présente et celle à venir, mais également par l’aménagement d’infrastructures pour le bien des citoyens. »
Puis de décrire son action « au cours de l’année écoulée nous avons mis sur pied l’organisme qui nous permettra de diriger le renouvellement urbain à l’échelle du territoire national et avons déjà entrepris certaines actions, que ce soit sur le plan de nouvelles lois ou encore de budgets octroyés. Notre mission consiste également a accompagner les citoyens dont les immeubles seront l’objet d’une opération de renouvellement urbain sur tous les plans : juridique, social et professionnel ».
« Pour ce faire, nous avons établi des antennes dans toutes les villes à fort potentiel de renouvellement, 19 depuis le début 2018 sur les 25 prévues pour cette même année ».
« Ces antennes serviront notamment de référent pour les promoteurs en charge de projets de renouvellement urbain ».
« Dans les années à venir, notre administration devrait énormément investir dans ces villes à fort potentiel de renouvellement, mais également promouvoir des lois permettant d’accélérer ce renouvellement. »
« Nous devons bien évidemment faire face à des arbitrages complexes sur le plan financier ; nous sortirons de ces-derniers par le haut en un temps record ».
Et de conclure « ce renouvellement urbain est devenu l’une des priorités nationales depuis la création de notre administration ».
Calcalist