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Les financements en hausse en Israël
Les financements en hausse en Israël

Au cours du mois de mars 2019, 5.28 milliards de shekels ont été décaissés sous forme de prêts immobiliers.
Près de 36 % de ces-derniers, soient 1.9 milliards de shekels, le furent dans le cadre de financements de plus de 60 %.

Selon les chiffres de la BCI – Banque Centrale d’Israël – 5.28 milliards de shekels ont été décaissés sous forme de prêts immobiliers au cours du mois de mars 2019, soit un chiffre en augmentation de 6.20 % comparativement à février 2019, mois au cours duquel 4.97 milliards de shekels furent contractés pour le même type de prêts.
Ces chiffres ne sont par ailleurs pas sans rappeler ceux de mars 2018 où ils totalisèrent les 5.2 milliards de shekels.
Au regard des derniers mois ce chiffre reste toutefois relativement stable, mais bien en-deçà de ceux de la période écoulée entre les mois de juillet et décembre 2018, qui connurent une moyenne mensuelle d’environ 5.8 milliards de shekels.

Ce qui est réellement intéressant dans ces chiffres est la très nette augmentation des financements à pourcentage de financement élevé, avec des financements oscillant entre 60 et 75 % de financement.
De fait, pour le seul mois de mars 2019, ces financements représentaient environ 36 % des financements soit un total de 1.88 milliards de shekels contractés contre 1.65 milliards le mois précédent.
Ainsi, et en seulement l’espace d’un mois, ce type de financements a augmenté de 14 %.

Il y a peu encore, ce type de prêts était en net recul notamment en raison de l’augmentation des taux d’emprunts qui avaient mécaniquement provoqué une augmentation des mensualités et du coût du crédit.
Pour rappel, les taux ont connu une longue phase d’augmentation depuis le second semestre 2015 et ce en raison des barèmes de provisions revus à la hausse par la BCI.
Pour faire simple, lorsqu’une banque accorde un prêt, cette dernière doit également mettre des fonds en provisions pour garantir ce-dernier ; ces fonds ne pourront être affectés à rien. Ces exigences de provisions ayant augmenté les banques ont revu leurs marges pratiquées à la hausse d’où l’augmentation des taux d’emprunts.
En conséquence de quoi, l’on constatait une baisse des emprunts à pourcentage de financement élevé et ce même pour les primo-accédants pour lesquels il est loisible de contracter un emprunt allant jusqu’à 75 % de la
valeur du bien.
En parallèle, les emprunteurs déclaraient se tourner vers la famille pour compléter leur financement.

Une piste toutefois à ce changement de tendance serait un changement dans les habitudes d’emprunt.
Lorsque l’on s’intéresse à la composition d’un emprunt et plus particulièrement à la répartition entre les différentes formules le composant, l’on constate que la part des formules variables a augmenté de 7.70 % en mars 2019 comparativement à février 2019, pour atteindre un volume global d’emprunt de 3.07 milliards de shekels, tandis que les taux fixes représentaient 2.21 milliards de shekels.

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