9 propriétaires au sein d’un même immeuble situé dans le nord de Tel Aviv et devant faire l’objet d’un Tama 38 se sont retournés contre un même propriétaire récalcitrant au projet de renouvellement.
Pourquoi ? Ce-dernier veut une surface plus grande, mais également toucher des frais d’intermédiation immobilière.
Sa défense ? « Je veux simplement que les plans soient équitables ».
9 propriétaires au sein d’un même immeuble situé dans le nord de Tel Aviv et devant faire l’objet d’un Tama 38 ont dernièrement déposé une plainte contre l’un de leur voisin auprès du superviseur du Cadastre.
Le motif ? Le voisin incriminé, de profession Avocat, » essorerait » le promoteur devant mener le projet, tentant de lui soutirer une surface supplémentaire pour son appartement.
Par ailleurs, et encore une fois selon leurs dires, il demande à percevoir des frais d’intermédiation immobilière, arguant qu’il est celui ayant permis au promoteur de prendre ce chantier.
En résulte que le projet est actuellement aux arrêts.
L’immeuble en question est une bâtisse de 3 étages, vieille de 70 ans et située rue Striker à Tel Aviv.
Selon les plans validés et promus par les copropriétaires, l’immeuble devrait être détruit puis reconstruit, comme le prévoient les projets de type Tama 38/2.
En lieu et place de l’actuel immeuble se tiendra un nouvel immeuble de 7 étages avec de nouveaux appartements.
Au terme de la plainte déposée, sont rappelés certains faits, notamment celui expliquant qu’une fois que les copropriétaires s’étaient entendus sur leur souhait d’entreprendre un projet de Tama 38, le voisin récalcitrant s’était tourné vers un Cabinet d’avocats afin d’en étudier la faisabilité.
Ce-dernier ayant fait certaines vérifications, en était venu à la conclusion qu’il y avait en effet un intérêt financier à entreprendre ce type de projet, ce qui leur fut exposé par le voisin actuellement mis en question.
Pourtant, ce-dernier ne s’est pas rendu à diverses réunions entre les copropriétaires et le promoteur devant mener le projet.
Par ailleurs, il n’était pas prêt à signer le contrat avec le promoteur.
Ils expliquent que ce-dernier souhaitait percevoir de la part du promoteur des frais d’intermédiation immobilière – à l’instar d’un agent immobilier – au motif qu’il avait permis au promoteur de prendre ce chantier.
Il demande par ailleurs au promoteur un rajout de 17.12 m2 à la surface dont il est actuellement détenteur, soit plus que ce que permet le coefficient multiplicateur convenu entre les différents copropriétaires.
Dans leur plainte, les copropriétaires décrivent ce comportement comme étant » précisément le propre d’un propriétaire tentant d’essorer le promoteur « .
Les avocats représentant les plaignants ont d’ailleurs salué les mesures prises par le Régulateur en des termes ironiques » semble que le Régulateur a compris qu’il serait plus que laborieux dans le pays des juifs d’arriver à un consensus permettant à tous de s’exprimer à l’unisson. Dans sa grande sagesse, ce-dernier a donc prévu des quotas permettant d’établir une majorité puis de se tourner vers le superviseur du Cadastre ayant pouvoir de Tribunal et pouvant contraindre le récalcitrant à signer « , avant de reprendre sur la particularité du cas présent » toutefois, dans le cas présent, nous ne sommes pas dans un classique cas de propriétaire refusant de signer car il a le sentiment d’avoir été lésé ; non ! Dans le cas présent, nous avons affaires avec un avocat gourmand, voulant d’une part une commission d’intermédiation immobilière et s’opposant d’autre part aux plans validés par tous « .
Pour sa défense, l’avocat récalcitrant à arguer que » les arguments du Conseil des plaignants sont erronés ; j’ai d’ailleurs tenté de le rencontrer, mais en vain. Je souhaitais lui faire savoir que je ne m’oppose pas au projet ; je souhaite simplement que soit fait preuve d’équité dans le partage des surfaces. C’est tout ce que je demande « .
Globes