La demande de prêts hypothécaires reste forte en dépit des vacances d’avril
Selon un cadre supérieur du domaine bancaire, jouer avec la demande créé une certaine frénésie, qui entraîne une hausse du prix de l’immobilier. La solution est de jouer sur l’offre.
Avril 2015 a été un mois fort en matière de crédits immobiliers. Dans un contexte de taux d’intérêt historiquement bas, des sources bancaires estiment qu’entre 4,2 et 4,4 milliards de NIS en nouveaux prêts hypothécaires auront été contractés d’ici la fin du mois. Même si ce chiffre est légèrement inférieur à la moyenne de 4,5 milliards de shekels au cours de l’année écoulée, cela reste une grande quantité sachant qu’il y a tellement de jours fériés en Avril. Ce chiffre est en très nette augmentation en regard du mois d’avril 2014, ou moins de 4 milliards de NIS en nouveaux prêts hypothécaires avaient été octroyés.
Cette hausse met en relief le dynamisme actuel du secteur immobilier. Le marché a culminé en mars avec quelques 5,6 milliards de shekels contractés en banque. Cette tendance a commencé en décembre 2014, avec l’avortement du plan de TVA à 0% initié par l’ancien ministre des Finances, Yair LAPID.
4,57 milliards de shekels ont étés en janvier 2015, contre 4,62 pour février. Selon des sources au sein du secteur bancaire, ce boom va se poursuivre dans les prochains mois. Un responsable de banque a déclaré que l’on peut aisément supposé, que 2015 sera une année record pour le secteur immobilier. De fait, 2014 connaissait une baisse des transactions jusqu’à l’annulation du projet TVA 0 %, pour finir avec une montée en flèche des transactions.
Il a également mentionné que cette situation influe sur les prix en les poussant à la hausse, et qu’il était raisonnable de supposer que les prix augmenteraient cette année.
Cette hausse s’explique également du fait de nombre de refinancements, à la faveur des faibles taux, mais également du programme lancé il y a plusieurs mois par le ministère de la Construction et du Logement (droits d’État).
Cependant, les sources bancaires soulignent qu’il ne s’agit pas de chiffres spectaculaires.
De fait, mars 2015 a connu 600 millions de shekels en matière de refinancements, pour un potentiel de 17 milliards.
Les sources bancaires ont ajouté que, malgré l’offre attrayante, la réponse au programme du gouvernement n’a pas été très bonne, et que les publics plus sophistiqués avaient probablement déjà mis en place leurs rachats de crédits, tandis que les autres restaient indifférents.
En banques, les cadres s’accordent sur le fait qu’un Ministère des Finances sous la direction de Moshé KAHLON, aura un impact sur le marché immobilier et le marché hypothécaire dans les prochains mois.
Ce-dernier a prévu d’augmenter les impôts sur les achats de biens immobiliers par des investisseurs.
Ainsi, l’annonce de réformes en ce sens est susceptible d’amener les investisseurs à se précipiter vers le marché immobilier à court terme afin de devancer d’éventuelles restrictions.
Selon ces mêmes dirigeants, l’afflux d’investisseurs sur le marché, pourrait créer une frénésie et appliquer une pression supplémentaire à la hausse des prix sans véritable solution pour les abaisser.
Pour eux, jouer avec la demande n’a pas créé des solutions viables, et que les solutions se trouveront du côté de l’offre et que des solutions et objectifs doivent très vite être proposés par le gouvernement, afin de regagner la confiance du public.
L’octroi rapide de permis de construire et une offre croissante, abonderaient en ce sens et permettraient au marché de retrouver une certaine accalmie.