Selon le Ministre des Finances Moshe Kahlon, il n’y a pas de problème si les promoteurs ne gagnent désormais que 100.000 NIS au lieu de 400.000 NIS.
Kahlon affirme que certains promoteurs et développeurs se rendent compte que leurs bénéfices vont baisser, et feront tout pour arrêter le plan. il dit que dans l’état actuel des choses, les promoteurs qui gagnaient 400.000 NIS ne gagneront que 100,000 NIS. Kahlon dit n’y voir aucun problème, et qu’il a changé les habitudes prises par les promoteurs depuis des années en six mois de travail.
« J’ai arrêté la spéculation foncière », a dit le ministre des Finances jeudi dernier lors d’une réunion spéciale avec les chefs des conseils régionaux en Israël. Il faisait allusion au plan des « acquisitions à prix fixe ».
Kahlon a également abordé les plaintes formulées ces derniers mois au sujet des zones rurales, des villes en développement, et des régions périphériques. Il dit qu’il existe en effet une tension entre les zones rurales, les villes et les collectivités éloignées, mais que l’État est en mesure de supporter le fardeau et de subventionner à la fois les villes en développement et les kibboutzim. « Quand je travaille pour attirer les gens vers les villes périphériques, ce n’est à la charge de personne. Il y a de l’argent dans le pays. Tout au plus, il aura un peu moins de revenus », dit-il.
Kahlon a également fait appel aux directeurs des conseils régionaux, en disant que les dirigeants doivent se rendre compte qu’il y a ici une opportunité qui doit être prise. Kahlon affirme qu’il a simplement corrigé un travers qui dure ici depuis des décennies, qu’il n’a pas peur de prendre des décisions capitales, et qu’une situation dans laquelle toute l’autorité est concentrée en un seul endroit ne se reproduira plus.
Shmuel Rifmann, le directeur du Conseil régional de Ramat Hanegev et l’ancien président du Centre des Conseils Régionaux en Israël, dit lors de la rencontre que les zones rurales et agricoles en Israël ont une occasion unique avec Kahlon. Il ajoute que l’élimination de l’impôt sur les employeurs facilite les choses pour les agriculteurs qui ont désespérément besoin de plus de main d’œuvre, et que jusqu’à présent, l’approbation pour transmettre un troisième lot à ses enfants était un processus qui pouvait durer six ans, jusqu’à ce que Kahlon prenne une décision. « Je suis convaincu que, ensemble, nous serons en mesure d’apporter du progrès aux zones rurales, et à Israël dans son ensemble », conclut-il.
