Bien que le taux directeur de la BCI – Banque Centrale d’Israël – n’ait pas augmenté, le coût global d’un prêt hypothécaire a augmenté de plus de 100,000 nis au cours de cette dernière année, soit 350 nis/mois et ce du fait d’une augmentation de la marge des banques conjuguée aux fonds de garanties imposées aux banques.
Tandis que les tentatives d’endiguer l’augmentation du marché immobilier échouent, le coût des concours bancaires augmentent, conséquence d’une augmentation des taux. Et les statistiques de la BCI de confirmer cette tendance lente mais certaine, observant cette tendance pour la quasi-intégralité des formules d’emprunt.
Confirmant cette tendance l’étude menée par un l’un des plus grands cabinet de courtage israélien qui constate que pour la période mai 2015 – mai 2016 et pour un emprunt d’un million de shekels pour une durée de 30 ans, la mensualité moyenne est passée à 4,467 nis, soit une augmentation de 350 nis/mois et d’un coût total du prêt de 126,000 nis (!).
Lorsque l’on s’y intéresse de plus près, apparaît que – et bien qu’aucune réforme pour ce faire ait été entérinée par la BCI- les banques ont augmenté leurs marges ; ainsi, le taux résultant d’une indexation au taux directeur est passé aujourd’hui au Prime minorée d’une commission bancaire moyenne à – 0.55 %, soit un taux de 1.05 %, contre – 0.75 %, soit un taux de 0.85 % il y a un an et ce pour une durée de 30 ans.
De même, l’une des formules de prédilection, à savoir variable non-indexée révisée tous les 5 ans, est passée au cours de la dernière année de 2.70 % à 3.80 %. À noter qu’au cours du dernier mois ce taux a encore augmenté de 0.10 %.
Dans le même souffle, la formule variable indexée à l’inflation et révisée tous les 5 ans a augmentée de 0.20 % au cours du dernier mois.
Par ailleurs – et au cours de la dernière année – le taux fixe non-indexé pour une durée de 25 ans est passé de 3.70 % à 4.35 %.
Ainsi, à montant et durée égale, la mensualité est passée de 4,110 nis à 4,470 nis et ce pour un même prêt (durée, montant et ventilation entre les formules similaires). La seule donnée ayant changé étant le total des intérêts payés à prêt égal qui a augmenté de 126,000 nis, passant ainsi de 528,000 nis à pratiquement 655,000 nis et ce en l’espace d’un an.
Cette augmentation s’explique d’une part de par l’augmentation des marges des banques, mais également de par les exigences de fonds de garanties imposées par la BCI contre l’octroi d’un concours bancaire.
Cette tendance n’est pas sans impact : de fait, et malgré une légère augmentation des taux d’emprunt, le volume des prêts hypothécaires à baisser de façon notable ces derniers mois.
À noter que – et en dépit de cette tendance – pour bon nombre d’emprunteurs, le concours bancaire reste une solution avantageuse et économique.
Et de rajouter le directeur de la branche courtage d’une compagnie d’assurance » actuellement, et sur fond d’augmentation des taux, il est encore avantageux de recourir à un emprunt bancaire ; cependant, et pour peu que les taux viennent à augmenter encore, cette équation ne sera alors plus systématique « .