Pour le troisième trimestre 2016, les prix des appartements ont augmenté de 2.30 % comparativement au second trimestre 2016, avec en tête des augmentations l’habituelle Tel Aviv, suivie de Ramleh, qui connaît une augmentation de 15 %.
Il s’agît là de la première enquête publiée par le BCS – Bureau Central des Statistiques – et menée par l‘Ordre des experts immobiliers après que le gouvernement ait décidé que le BCS serait le seul compétent en matière de publications des indices liés à l’immobilier et non plus l’Expert gouvernemental.
Selon l’étude publiée par l’Ordre des experts immobiliers le 28/11/2016, aucune ville n’a enregistré de baisse et les chiffres sont impressionnants : + 2.30 % par rapport au second trimestre 2016 et + 9.00 % comparativement au troisième trimestre 2015 !
» Suite à la décision prise par le gouvernement de ne plus révéler au grand public les statistiques et indices de l’Expert gouvernemental, l’Ordre des experts à pris sur lui de reprendre son travail exactement là où il s’était arrêté » selon les propres mots des représentants de l’Ordre des experts immobiliers « .
Selon ces chiffres, Tel Aviv connaît la plus forte progression au cours de la dernière année avec une augmentation de 17 %, suivie de près par Ramleh et ses 15 %, puis viennent les villes de Rehovot avec 13 %, Rishon LeTsion avec 12 %, Modiin et Eilat ex-aequo avec 11 %, Ashkelon et Netanya 10 %, Petah’ Tikwa 9 %, Jérusalem 8 %, Ashdod, Hertseliya et Beer Sheva 7 %, Kfar Saba 6 %, Holon 5 % et Haifa seulement 2 %.
Selon Ohad DANOUS, Président de l’Ordre des experts immobiliers, » l’enquête a été menée avec le souci d’être le plus fidèle possible à la méthode employée par l’Expert gouvernemental durant ses 10 années de publications » ; et de rajouter que » le but de nos études est de donner au grand public un aperçu clair de la situation du marché immobilier et de ses fluctuations « .
La méthode utilisée pour l’enquête s’appuie sur les transactions faites au cours du trimestre étudié, pour des appartements aux caractéristiques similaires et les plus populaires [ndlr : le type d’appartements le plus vendu].
Ainsi, l’étude ne prend pas en considération les appartements de type F5 et plus ou F3 et moins. Elle ne s’appuie que sur des appartements de type F4 vendus dans le cadre de transactions de particulier à particulier (seconde main) qui représentent selon l’Ordre des experts, le meilleur indice pour l’étude des évolutions du marché immobilier, ce type d’appartements ne connaissant pas de grandes variations dans ses prix – tantôt à la hausse, tantôt à la baisse – ou encore dans la demande.
Au total, l’étude s’est appuyée sur 4,900 transactions dans 16 villes israéliennes, qui du propre aveu de l’Ordre ne représentent pas forcément toutes les villes israéliennes.
L’étude s’intéresse aux prix des transactions, mais également à l’évolution de ces-derniers par rapport au précédent trimestre ou encore au même trimestre l’année précédente.
L’ordre précise également qu’au sein des villes existent également des inégalités face à la demande : de fait, certains quartiers ou encore type d’immeubles sont plus ou moins demandés que d’autres, mais l’un des facteurs expliquant le plus souvent ces différences de demandes est la différence entre les prix, entre les quartiers les plus modestes et les plus luxueux.
Ces différences sont le plus prononcées à Jérusalem, Tel Aviv ou encore Haifa ; les villes présentant le moins d’inégalités sont Modiin et Rehovot, aux populations et quartiers relativement homogènes selon l’Ordre des experts.
Quant à l’augmentation des prix observée, elle est similaire à celle des précédents trimestres étudiés, et que l’effet des politiques menées par le gouvernement, à l’instar de celle dite de » prix ciblé » [ndlr : appartements dont les prix très en deçà des prix du marché sont vendus dans le cadre d’une loterie soumise à de nombreux critères de participation] ne se font pas encore ressentir. À noter toutefois, qu’aucun programme de ce type n’a vu le jour ou n’a été commercialisé dans l’une des villes étudiées.
Par ailleurs, l’étude révèle également qu’avec une augmentation de 3 % par rapport au second trimestre 2016, le stock des appartements neufs disponibles à la vente en août 2016 était de 28,800 appartements.
4.9 milliards de shekels ont été octroyés sous forme de crédits immobiliers en septembre 2016 ; bien que faible comparativement à la moyenne mensuelle de l’année 2015 – environ 5.2 milliards nis/mois – et en dépit de l’augmentation des taux, ce chiffre reste toutefois élevé pour un mois de septembre, certainement dû au fait que les fêtes de Tishri sont tombées au mois d’octobre cette année.
Un autre chiffre à relever : une baisse de 6 % du nombre de ventes entre les second et troisième trimestre 2016, avec une baisse de 21 % (!) pour les appartements en VEFA. De fait, les acquéreurs préfèrent se diriger vers le marché des biens en seconde main, ce type d’appartements étant généralement disponibles en plus grands nombres dans les zones recherchées.
Ynet