Le volume global des crédits contractés au cours du mois de juillet 2018 devrait être de 20 % supérieur à la moyenne annuelle de 2017.
Plusieurs raisons : les projets dits de prix ciblé menés par le gouvernement, mais également la période estivale au cours de laquelle les transactions se multiplient avant la rentrée scolaire.
Pas de changement en matière de taux bancaires.
Le marché des crédits immobiliers continue de croître : les prévisions au sein du système bancaire tablent sur un mois de juillet 2018 en augmentation de 20 % comparativement à la moyenne des 12 derniers mois, à savoir un mois qui devrait se conclure sur un volume prévisionnel de 5.5 milliards de shekels contre une moyenne de 4.6 milliards/mois au cours des 12 derniers mois.
Les acteurs du marché tempèrent toutefois ce chiffre rappelant que les volumes sont généralement plus élevés au cours de la période estivale ; de fait, nombreux sont ceux souhaitant conclure une transaction immobilière avant la rentrée scolaire.
En ce sens, le mois d’août devrait également être exceptionnel de ce point de vue.
Toutefois, et en dépit de ce constat, juillet 2018 reste cependant exceptionnel comparativement à juillet 2017, qui s’était conclu sur un volume global de 5.1 milliards de shekels, soit 7 % de moins que juillet 2018.
Une autre raison à cette augmentation sont les projets dits de prix ciblé.
Selon différents acteurs du secteur bancaire, ces transactions représentent une part de plus en plus importante des concours bancaires et ont passablement contribué à l’augmentation du volume de ces-derniers.
Actuellement ce sont principalement ceux ayant participé aux loteries fin 2016 – début 2017 qui ayant fini de payer leur apport personnel solliciteraient à présent les banques pour prendre le relai.
Ils représentent pour l’instant 10 % du marché des crédits immobiliers, mais devraient atteindre les 20 % d’ici juillet 2019.
Pour rappel, le marché des crédits immobiliers connait un réveil depuis ces-derniers mois : mars et mai 2018 ont dépassé les 5 milliards de shekels d’emprunts, tandis que le mois d’avril était plus faible et ce principalement en raison du calendrier religieux.
Bien que les chiffres officiels de juin 2018 n’aient pas encore été publiés, ils devraient aisément franchir la barre des 5 milliards de shekels.
Toutefois, et avant même la publication des chiffres officiels, semble que juillet 2018 avec un volume estimé à 5.5 milliards de shekels devrait être le plus fort mois depuis juillet 2017.
Bien qu’il soit encore un peu tôt pour en tirer des conclusions, 2018 devrait être selon toute vraisemblance une année forte pour le marché des crédits immobiliers, après une année 2017 qui avait perdu 10 % par rapport à 2016 en matière de volume de concours bancaires.
À noter qu’en dépit de l’augmentation du volume de concours bancaires octroyés, les taux d’emprunt restent stables pour les différentes formules d’emprunt sans grandes variations de ces-derniers.
De fait, les banques ont atteint leurs objectifs en matière de collatéral que leur avait imposé la BCI – Banque Centrale d’Israël – leur permettant d’avoir à nouveau une politique un peu plus agressive, ce qui devrait doper la concurrence inter-bancaire, et endiguer l’augmentation des taux à laquelle nous avions pu assister au cours des dernières années.
Globes