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Quels sont les quartiers les plus riches d’Israël (et quels sont les plus pauvres) ?
Quels sont les quartiers les plus riches d’Israël (et quels sont les plus pauvres) ?

Selon le dernier indice socio-économique publié par le BCS – Bureau Central des Statistiques – le quartier le plus aisé du pays serait le parc Tsameret, qui se trouve dans le nouveau Nord de Tel Aviv et connu pour sa forte concentration en buildings.
De l’autre côté de l’échiquier, la zone la plus pauvre est celle de Ramat Elhanan, qui se trouve à Bnei Brak.
Mea Shearim et ses environs se trouvent à la 3ème position du classement des 10 quartiers les plus modestes d’Israël.

Selon le dernier indice socio-économique publié par le BCS le 15/08/2019, Ramat Elhanan, qui se trouve à Bne Brak, serait le quartier le plus modeste parmi tous les quartiers d’Israël et ce pour l’ensemble des 1,624 zones étudiées.
À contrario, c’est le parc Tsameret, qui se trouve dans le nouveau Nord de Tel Aviv et connu pour sa forte concentration en buildings, qui caracole en tête du classement des quartiers les plus aisés sur l’ensemble des zones étudiées.

Mais comment est définie une zone statistique ?
Tout d’abord, et naturellement, il s’agit d’une zone géographique.
Par ailleurs, et dans la mesure du possible, on y retrouve une certaine homogénéité des caractéristiques, ce qui très souvent pousse à réduire une zone à un quartier et non une ville.
Ainsi, dans les villes de plus de 10,000 habitants, ces zones géographiques se divisent généralement en groupes de 3,000 à 5,000 habitants.

À noter que la publication de l’indice s’appuie sur des données datant de 2015, publiées seulement maintenant ; la précédente publication s’appuyait sur des données datant de 2008.
L’indice n’inclut pas également de nombreux villages et villes arabes en raison de problème de Cadastre ou encore de problèmes de concordance des adresses. Toutefois, et à n’en point douter, ces-derniers – pour peu qu’ils eurent été pris en compte, auraient passablement changer le classement des quartiers les plus modestes.
De même, de petites enclaves, telles que Kfar Shmaryahou ou Savyon n’ont également pas été prises en compte ; ces-dernières auraient pour leur part passablement influer sur le haut de la liste.

Quid du classement ?
Pour les zones les plus aisées l’on a :
1. Parc Tsameret, au nord de Tel Aviv ;
2. Tsehela, à Tel Aviv ;
3. Dania, à Haïfa ;
4. Kokhav Hatsafon, à Tel Aviv ;
5. Golam Neweh Roum, à Ramat Hasharon.

Pour les zones les plus modestes :
1. Ramat Elhanan, à Bné Brak ;
2. Un quartier se trouvant entre les quartiers de Yad Elyahou et Kfar Shalem, à Tel Aviv ;
3. Kiryat harama, à Bet Shemesh ;
4. Meah Shearim, à Jerusalem ;
5. Kiryat Degel Hatorah, à Modiin Ilit.

Parmi les 10 quartiers les moins aisés, 9 se trouvent dans des villes orthodoxes, ou dans des villes mixtes dans lesquelles se trouvent des quartiers religieux et non-religieux ; d’ailleurs, Mea Shearim et deux autres quartiers limitrophes occupent 3 places de ce classement.
Deux zones situées dans des villes bédouines occupent les 11ème et 13ème positions.
À elle seule, Jérusalem compte 6 des quartiers les plus pauvres d’Israël – certains orthodoxes et d’autres arabes – et la ville orthodoxe de Modiin Ilit en compte 5, tandis que Bet Shemesh en compte 4.

Sur 10 des zones socio-économiques les plus riches d’Israël, 6 se trouvent à Tel Aviv, celles précédemment cités dans les 5 zones les plus riches d’Israël, mais également le Shouk Hasitonaï et les tours Arbaa en 6ème position.

Concernant les critères pour déterminer le niveau socio-économique d’une zone, ils sont au nombre de 14, avec entre autres : la composante démographique, le niveau d’études et d’éducation, le niveau de vie, le type de profession et le niveau des diplômes.
À noter, qu’il s’agît là des mêmes critères que ceux utilisés pour déterminer l’indice socio-économique des municipalités ou encore des régions.

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