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Crédit immobilier en Israël : la BCI allège les conditions de financement des banques prêteuses !
Crédit immobilier en Israël : la BCI allège les conditions de financement des banques prêteuses  !

Le 11/03/2018, la BCI – Banque Centrale d’Israël – a fait savoir qu’elle comptait changer ses directives afin de faciliter l’accès à la propriété foncière et à la condition que les revenus des futurs emprunteurs le permettent.

Le 11/03/2018, la BCI – Banque Centrale d’Israël – a fait savoir qu’elle comptait changer ses directives afin de faciliter l’accès à la propriété foncière avec un apport personnel de 25 % pour un primo-accédant ou de 30 % pour celui changeant de résidence principale et à la condition que ses revenus le permettent.

Ce changement a notamment pour but d’éviter à ces-derniers de contracter un prêt non-affecté pour compléter leur apport personnel, ce-dernier étant plus cher que le prêt hypothécaire et ne correspondant pas à ce type de projets.

Ces nouvelles directives sont entrées en vigueur le 15/03/2018.

Avant ces réformes, les fonds de garanties hypothécaires [ndlr : montant déposé et bloqué par la banque prêteuse, inhérent de ses avoirs – destiné à effacer une dette non honorée par le futur emprunteur] exigés par la BCI était de 75 % du montant du prêt pour un financement oscillants entre 60 et 75 % de la valeur du bien, tandis qu’il n’est que de 50 % pour un financement oscillant entre 45 % et 60 % de la valeur du bien.

Dans les faits, ces exigences en matière de collatéral ont empêché nombre d’emprunteurs de jouir pleinement de leurs droits en matière de pourcentage de financement.

Ainsi, les réformes prévoient notamment que le collatéral exigé pour les financements oscillants entre 60 et 75 % soit de 60 % – et non plus de 75 %.

Pour rappel, un investisseur [ndlr : est considéré comme investisseur un israélien faisant l’acquisition d’un bien immobilier au-delà de son premier bien, mais également un résident étranger et ce quel que soit le bien qu’il achète, premier ou supplémentaire], ne peut solliciter un concours bancaire de plus de 50 % de la valeur du bien, si bien que cette réforme n’a pas d’impact pour eux.

Selon les chiffres du Contrôleur des banques, environ 25 % des emprunteurs solliciteraient actuellement un concours bancaire de 60 % ou plus de la valeur du bien.

Autrement dit, le reste des emprunteurs amènent 40 % ou plus d’apport personnel.

Environ 10 % des emprunteurs contractent un prêt oscillant entre 55 et 60 % de financement, dont l’écrasante majorité sont des primo-accédants et non des emprunteurs changeant de résidence principale ; ainsi, cette réforme devrait passablement aider ces-derniers à solliciter un concours bancaire de plus de 60 %.

De fait, ces allègements impactent directement les taux d’emprunt à la baisse.

Ces allègements vont dans le sens de la régulation internationale qui font suite aux directives du dernier sommet « Basel 4 » en référence aux collatéraux à mettre en place pour faire face aux risques inhérents aux emprunts bancaires.

Les directives impliquaient notamment un allègement des collatéraux en matière de financements immobiliers tout en permettant un pourcentage de financement plus important.

Toutefois, la BCI a insisté sur le fait que les collatéraux exigés par le Contrôleur des banques resteraient bien plus importantes que celles exigées dans le reste du monde.

Et le Gouverneur de la BCI, le Docteur Hadva BAR, de faire savoir : «nous avons entrepris un grand pas en faveur de ceux ayant la capacité de remboursement nécessaire et ce en l’absence d’apport personnel. Cette réforme va leur permettre d’accéder à la propriété foncière avec un apport personnel plus faible et ainsi leur éviter d’avoir à contracter un prêt supplémentaire sous forme de prêt non-affecté ou autre, mais uniquement un prêt hypothécaire, qui reste le plus intéressant et le plus approprié lorsqu’il s’agit de financer une acquisition immobilière.

Cet allègement a notamment étant rendu possible grâce aux capitaux amassés par les banques dans le secteur de l’immobilier et leur permettant aujourd’hui cet allègement sur fond d’abaissement du risque dans ce secteur notamment grâce aux efforts faits par la BCI dans ce domaine au cours des dernières années».

Banque Centrale d’Israël

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