Selon les chiffres du BCS – Bureau Central des Statistiques – 2,703 appartements en VEFA ont été vendus en septembre ; légère baisse par rapport au mois précédent, mais baisse de 13 % par rapport à l’année passée.
« Lorsque le Prime approchera des 5 %, l’on assistera à un changement de tendance ; 2023 sera une année de baisse sur le marché Immobilier ». La tendance baissière sur le marché Immobilier se poursuit à en croire les chiffres du BCS.
Seuls 2,703 appartements en VEFA ont été vendus au cours du mois de septembre 2022 contre 3,107 au cours de septembre 2021, soit une baisse de 13 %, tandis que ce même mois était grandement chômé et ce en raison des fêtes de Tishri.
Septembre 2022 est également en baisse de 3.40 %par rapport au mois précédent, au cours duquel furent vendus 2,800 logements.
Fin septembre, 48,590 appartements en VEFA étaient disponibles à la vente avec une durée moyenne de 16.6 mois de disponibilité à la vente. Au cours des trois derniers mois écoulés, juillet à septembre 2022, 8,380 appartements en VEFA ont été vendus, soit une baisse de 24.30 % comparativement à la période précédente (avril-juin 2022), au cours de laquelle 11,081 appartements ont été vendus.
19.40 % de l’ensemble des logements vendus sur plans au cours de cette période (avril-juin 2022) le furent dans le cadre d’opérations gouvernementales.
À l’échelle annuelle, il est question d’une baisse de 6.60 % du nombre de ventes avec 49,802 VEFA – Vente en État Futur d’Achèvement – vendus au cours de la période octobre 2021-septembre 2022, contre 53,317 au cours de la période précédente, octobre 2020-septembre 2021.
Le volume des crédits immobiliers contractés est également un indicateur.
Les chiffres publiés par la BCI font état d’un volume global décaissé au cours du mois d’octobre 2022 de 6.089 milliards de shekels, soit le mois le plus faible depuis juin 2020, en pleine crise de Covid-19.
Octobre 2022 fut le mois des fêtes de Tishri ; ainsi, il convient donc de le comparer à un mois similaire, soit septembre 2021. Là, il est question d’une baisse de 12 %, ce qui ne fait que confirmer la baisse observée qui pour autant ne se traduit pas encore par une baisse des prix dans les faits.
Selon l’un des cadres de l’Office des courtiers israéliens, « le volume des crédits immobiliers contractés dans le cadre de nouvelles acquisitions est en pleine baisse ; nous sommes revenus aux volumes observés durant la période de crise du Covid-19 et ces chiffres démontrent qu’il ne s’agit pas là d’un phénomène passager, mais d’une réelle tendance qui s’installe dans le temps ».
״À ce stade, l’on n’observe pas encore de baisse des prix sur le Marché, les promoteurs la maquillant derrière tout un tas d’avantages commerciaux afin de ne pas changer le prix apparaissant sur le contrat et ne pas se porter préjudice à l’avenir. De fait, s’il change le prix, il sait que le soi-disant krach ou déclin commencera, entraînant indubitablement une baisse de ses prix. En revanche, nous constatons un peu plus de pression de la part des acheteurs, qui parviennent enfin à faire baisser les prix. »
Fin novembre, la Commission monétaire siégeant au sein de la BCI se réunira afin d’arbitrer une potentielle hausse du taux Directeur qui pourrait ramener le Prime à un taux oscillant entre 4.75 et 5 %.
« Lorsque nous atteindrons ce taux, nous commencerons à observer une baisse des prix ; en ce sens, 2023 devrait être une année de baisse des prix« .
Cela veut-il pour autant dire qu’il faut attendre ? Pas forcément, « il se peut en effet que face à l’augmentation des taux, la capacité d’emprunt baisse plus que les prix eux-mêmes. Un ménage ayant aujourd’hui la possibilité d’acheter, en dépit d’un coefficient d’endettement élevé pourrait se retrouver coincé par la suite, en raison de ce même coefficient ayant explosé face à l’augmentation des taux d’emprunt ».
